Dessiner des entrelacs avec une artiste

Un nouvel atelier pointe le bout du nez en ce début de printemps.

Un atelier unique sur les entrelacs !

Vous connaissez certainement les entrelacs, ces motifs décoratifs constitués de lignes entrelacées qui s’entrecroisent de manière plutôt complexe (semble-t-il)… On en trouve dans l’art celte, l’art romain, l’art viking et un peu partout dans le monde.

Je vous propose d’apprendre à dessiner des entrelacs.

Pour cet atelier,  j’ai fait équipe avec une professeure d’arts plastiques et artiste qui … adore les entrelacs.

Vous travaillerez sur la méthode de base (vous aurez une feuille d’exercices). Ensuite, vous dessinerez des entrelacs dans différentes formes. Vous serez étonnée de vos résultats. Le bouquet final se fera sur une feuille de papier noir.

Les vidéos seront des pas à pas. Quand vous aurez compris le système, vous allez pouvoir développer votre créativité sans limites. Certaines vidéos vous montreront des entrelacs issus de la méthode zentangle.

Cet atelier est une occasion unique d’apprendre à dessiner les entrelacs. Sur le forum (privé), vous pourrez poser vos questions si vous avez un problème de noeud. Vous pourrez aussi partager vos créations, vos idées.

L’atelier est en ligne. Il dure 3 semaines à raison de 3 vidéos par semaine : le lundi, le mercredi et le vendredi.

L’atelier est en illimité. Vous pouvez regarder les vidéos autant de fois que vous voulez et pendant autant de temps que la plateforme existera (j’espère de nombreuses années).

Peu de matériel nécessaire : papier et crayons, une règle, un compas. Un cahier d’essai (de brouillon, de gribouillage, d’expérience, …) peut être utile.

(Départ : 18 mars 2024. Accès à la plateforme le vendredi 15 mars pour la vidéo de bienvenue.)

C’est ici pour les inscriptions : https://boutique.isabellerobin.eu/produit/atelier-entrelacs/

À celles et ceux qui pensent qu’ils ne sont pas capables de dessiner des entrelacs

  • Nous commencerons par des bases simples. En commençant par des motifs simples et en progressant graduellement vers des modèles plus complexes, vous pourrez développer vos compétences et votre confiance en vous. Vous aurez des pas a pas filmés et une feuille d’exercices.
  • Ne prenez pas le problème à l’envers : je n’ai pas confiance en moi, je suis nulle en dessin. Le dessin (comme beaucoup d’activités) n’est pas une histoire de confiance mais de COURAGE. Le courage d’oser prendre un crayon, le courage d’essayer, de rater et d’essayer à nouveau
  • Comme le sport, la cuisine, la musique, pratiquez régulièrement. La pratique est essentielle et c’est ce que l’atelier vous permettra au sein d’une communauté dynamique et sympathique, dans la joie et la bonne humeur (même si on rate). Prenez le temps de dessiner des entrelacs régulièrement, même si ce ne sont que de petits croquis ou des exercices. Au cours de l’atelier, vous verrez des améliorations significatives.
  • Soyez patiente et persévérante. Dessiner des entrelacs peut prendre du temps et nécessite de la patience. Ne vous découragez pas si vos premiers essais ne sont pas parfaits. Les miens étaient carrément des gribouillis au départ !
  • Progressez à votre rythme, à votre niveau. La communauté est là pour vous soutenir. Essayez, c’est déjà avancer et progresser.

Prêt, prête à tenter l’aventure ?

C’est ICI : https://boutique.isabellerobin.eu/produit/atelier-entrelacs/

Rejoignez une communauté sympathique et dynamique (voir la page témoignage ici : https://art-creatif.eu/temoignages )

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Un sommet inspirant

Bonjour à toutes et à tous,

Je participe très bientôt à un sommet virtuel avec Patricia Olive et une équipe de 18 personnes passionnantes ! L’idée de ce sommet est de contribuer, à notre manière, à un monde plus humain, plus joyeux et plus vivant. Nous souhaitons surtout vous inviter à renouer avec votre élan créateur, afin d’en prendre soin, de l’honorer, de le fortifier, ce qui est tout à fait en lien avec mon travail.


Toutes les informations sont disponibles en suivant ce lien.  

Voici quelques points-clés à souligner

  • L’événement Élan de vie, élan créateur se déroule les week-ends du 17 au 19 mars et du 24 au 26 mars du vendredi au dimanche.
  • Dix-huit intervenants partageront leurs passions, leur expertise, et vous inspireront pour vous re-connecter à votre imaginaire.
  • Un groupe Facebook a été créé pour vous permettre de rencontrer de nouvelles personnes, de vous entraider, de poser des questions aux intervenants, de réagir à nos propositions.
  • Un éventail de thèmes inspirants : le jeu, l’art, le féminin, l’intériorité, l’entreprenariat, l’identité.
  • Ma présentation Live aura lieu le dimanche 19 mars 11h  (heure de Paris) . Mon thème est S’INSPIRER N’EST PAS COPIER MAIS CRÉER. Je ferai une présentation de mon thème avec le tableau de la Joconde et proposerai ensuite plusieurs pistes de création.
  • Il y a pour s’inscrire des frais de 3,50 € (soit environ 5 $ canadiens) visant à aider à financer l’organisation du sommet. Vous aurez aussi la possibilité de vous procurer un coffret de l’événement (en 3 différentes formules) si vous souhaitez bénéficier du contenu de l’événement durant un an, ainsi qu’avoir accès aux bonus offerts par les intervenants.
  • Une fois inscrite ou inscrit, vous recevrez plus d’informations par courriel (e-mail).

Rendez vous sur le site ICI de l’événement pour en savoir plus ou pour vous inscrire. 

J’espère partager avec vous le 19 mars.

Créer, c’est être et rester libre.

Isabelle

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Développer le langage des petits avec le tarot-conte

Les enfants aiment jouer et les enfants aiment les histoires.

Ils aiment en écouter et ils aiment en raconter.

Voici un atelier à faire en petits groupes (pour enfants de 2 à 4/5 ans)

Cette activité peut être réalisée en maternelle, en centre de vacances, à la maison.

Première partie

  1. Étaler les 78 cartes du tarot-conte sur la table
  2. Demandez-leur de trouver tous les animaux, les nommer, en parler.
  3. Faire un tas de toutes les cartes qui restent.
  4. Mettre une carte du tas face cachée sur toutes les cartes animaux.
  5. Chacun son tour, un enfant retourne la carte qui est sur l’animal.
  6. Il parle des 2 cartes et essaie de faire une « histoire ». Avec les petits, être modeste. Par exemple avec la carte « hibou » et « maison » : le hibou vole sur (le toit de) la maison.
  7. L’enfant suivant retourne une carte et invente son histoire et ainsi de suite.

Deuxième partie (le même jour ou le lendemain)

L’adulte a pris en note les histoires des enfants.

Quand chaque enfant a raconté une histoire, les cartes sont étalées sur la table.

L’adulte raconte une des histoires « Le hibou a volé au-dessus de la maison ». Un enfant, désigné avant, cherche les cartes correspondant à l’histoire. Ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les histoires aient été racontées.

Troisième partie (un autre jour)

  1. Toutes les cartes du tarot sont étalées sur la table. 
  2. L’adulte raconte une histoire simple (différentes de celles inventées par les enfants).
  3. Un enfant (désigné avant, histoire que ce ne soit pas toujours les mêmes qui trouvent les cartes et que ce ne soit pas la pagaille) recherche les 2 cartes de l’histoire.
  4. Ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cartes sur la table.

Ces exercices-jeux simples permettent de développer le vocabulaire et la syntaxe des enfants.

Essayez et donnez-moi votre avis.

Vous trouverez sur la chaine Youtube ICI des histoires avec les cartes du tarot-conte

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6 commentaires sur “Développer le langage des petits avec le tarot-conte

  1. Bonjour je travaille comme puéricultrice en PMI et j’utilise le tarot compte avec des petits de 2 à 5 ans ils créent de petites histoires et enrichissent leur vocabulaire nous passons des moments très agréables

    1. Les petits de 2 ans peuvent apprendre les mots et l’adulte raconte une histoire. A partir de 5/6 ans les enfants peuvent raconter par eux-mêmes et même écrire quelques phrases courtes « le chien est avec l’abeille ». Après, de 7 à 107 ans, les cartes peuvent être utilisées à l’oral, à l’écrit pour raconter des histoires seul ou à plusieurs.

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Un livre jeunesse hors du commun

Connaissez-vous la merveilleuse illustratrice Anaïs Verdier ?

Anaïs Verdier est illustratrice en Aveyron et a conçu un livre jeunesse désormais disponible en prévente.

Il y a presque 6 mois elle a lancé un concours d’écriture ouvert à tous les auteurs francophones.

Elle a proposé à ceux qui le souhaitaient d’écrire un récit inspiré d’une de ses illustrations. 24 dessins étaient disponibles en support à la création d’histoires.

Ce projet a rassemblé presque 500 participants du monde entier, le plus jeune auteur avait 3 ans et la doyenne 84 ans. 

Des écoles, associations, groupes d’écriture se sont joints à l’aventure et Anaïs a reçu au total près de 900 textes en deux mois.

Une équipe de 16 jurés, lecteurs joyeux et assidus, a sélectionné 24 textes qui composent aux côtés de ses illustrations le livre coopératif jeunesse Kunigo. 

Kunigo est un livre coopératif à destination des enfants âgés de 3-10 ans.

Il est aussi à destination: de leur famille, de leur école, de leur bibliothèque, de leur centre de loisirs ou crèche,

de leur voisin, de leur tatie, de leur papi et mamie, du chat qui ronronne sur les genoux quand on lit.

Ce livre est à destination de tous ceux qui aiment les belles histoires et les belles illustrations.

Kunigo, le livre coopératif pour la jeunesse est :

En grand format relié (28x28cm) avec une couverture rigide

Fabriqué en France

Imprimé sur du papier respectueux d l’environnement

Avec 24 histoires d’une page

26 illustrations de pleines pages

En bonus une fiche avec 6 activités à faire en famille ou en groupe

Il est en prévente uniquement du 30/09  au 30/10.

Je vous invite à découvrir le clip coopératif et à feuilleter un extrait du livre

sur ulule.com/kunigo

Il va être imprimé en TIRAGE UNIQUE alors profitez-en s’il vous intéresse avant le 30/10/2022

Plus il y a de préventes plus il y aura de cadeaux pour tout ceux qui auront précommandé le livre coopératif.

Une remise est proposé à toutes structures (écoles- bibliothèques -centre sociaux -crèches..) rattachées à une collectivité locale

Le livre sera envoyé en point relais pour que puissiez l’avoir pour Noël

Kunigo signifie Union en Espéranto

Les 300 premiers exemplaires seront numérotés et signés par l’illustratrice

L’objectif est d’atteindre 500 préventes pour que le livre puisse être imprimé.

Découvrez les 24  auteurs de Kunigo et leur répartition géographique, peut-être que l’un d’eux réside dans votre secteur?!

En précommandant le livre coopératif Kunigo vous contribuez à:

  • encourager tous les auteurs, (petits et grands) à s’exprimer, prendre confiance en eux, développer leur imaginaire et à participer à ce type de projet
  • permettre à une illustratrice indépendante de continuer à vivre de son métier
  •  soutenir une maison d’édition naissance
  • encourager d’autres initiatives de ce type
  • faire en sorte que les projets coopératifs soient possibles dans le secteur de l’édition
  • soutenir une imprimerie française et l’utilisation de papier respectueux de l’environnement
  • faire plaisir à un enfant
  • vous faire plaisir

Merci de partager au maximum ce projet, qu’il reste coopératif le plus longtemps possible.

Petite précision : en faisant la « publicité » de ce livre, je ne reçois aucun avantage (financier ou autre).

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2 commentaires sur “Un livre jeunesse hors du commun

  1. Bonsoir Isabelle,
    Merci de votre soutien pour ce beau projet avec cet article à propos du livre coopératif qui nous embarque dans une si belle aventure.
    Nous avons imaginé avec les illustrations d’Anaïs, des textes plein d’émotion et nous rêvons maintenant que le livre rencontre son public et caresse le cœur de nombreux enfants.

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Les secrets de la créativité

Cette publication participe au Carnaval d’articles “Les Secrets de la Créativité”, organisé par le blog S’élever par l’art, à l’occasion du Festival de la Créativité, se déroulant en ligne du 15 au 23 octobre 2022. L’inscription au Festival de la Créativité est gratuite. N’hésitez pas à découvrir le programme du festival et à vous inscrire.

Secret de créativité … Hummm … Il y a des secrets ?

Des secrets que chacun garderait pour soi ?

Plus que de créativité, je parlerai de création.

En effet la créativité est mise à toutes les sauces même les sauces politiques ou commerciales.

Je reconnais cependant que la créativité n’est pas réservée aux domaines artistiques. Nous pouvons créer :

dans notre jardin

dans sa cuisine

dans une classe (je dis depuis des lustres que la classe est une création)

dans … (complétez à votre guise)

Je me concentrerai dans cet article sur la création dans les arts plastiques.

Un rapide détour par ma vie pour trouver les « secrets » de la création puisque j’ai commencé à créer seulement à 50 ans malgré une très grande envie de dessiner, peindre.

Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai toujours eu envie de dessiner. Petite, je dessine derrière les tickets de caisse ou sur l’envers des cartons. Je suis entourée de tableaux. Mon oncle maternel peint et une grande tante paternelle brode d’immenses tableaux de chasse ou de natures mortes de 2 mètres sur 1 mètre. 

Un jour, vers 6 ans, mon père me voit dessiner. « C’est pas toi l’artiste de la famille, c’est Michel ! » 

Et voilà comment on clôt la carrière d’une artiste.

>> Secret 1 

Ne pas céder sur son désir. Ne pas croire les gens, même ceux que nous aimons.

La plongée dans le métier passionnant d’institutrice m’éloigne de l’idée de créer même si dans mes classes, je fais toujours une belle place aux arts plastiques.

Vers 45 ans, un ami me dit sur son lit de mort : « j’aurais tellement aimé faire de la musique ». C’est un électrochoc. Je ne veux pas mourir en regrettant de ne pas avoir dessiné, peint.  Je m’offre une belle boîte de crayons aquarelle et je commence à dessiner : des fleurs et des insectes à partir des centaines de photos que j’ai. Je ne sais pas dessiner alors je tire mes photos en noir et blanc à l’imprimante, je décalque et je mets en couleurs. Un vrai plaisir.

Vers 50 ans, j’ai l’opportunité d’enseigner dans une classe de petite section. Tout un monde. Les petits de 2 et 3 ans sont dans l’action, dans le plaisir, dans la découverte. Les séances de peinture (quotidiennes) sont mémorables. Les petits sont une dizaine autour d’une immense feuille avec de la peinture, des pinceaux, des rouleaux, des grattoirs et autres outils. Laisser une trace, patouiller, mélanger, rigoler. Souvent je prends un pinceau et joue avec eux. La feuille est marron à la fin de la séance mais quelle joie il y a eu. 

Le plaisir de la peinture en classe me fait acheter de l’acrylique et le soir, je me mets à peindre : patouiller, mélanger, essayer divers outils, diverses techniques. Une vraie gosse. Plaisir pur répété chaque jour sans me lasser.

>> Secret 2

Le jeu et le plaisir (si non, nous nous arrêtons de créer).

Après quelques temps, j’ai envie de passer à autre chose, d’expérimenter et de faire des tableaux. Là, c’est une autre histoire car une petite voix me dit à l’oreille : « c’est moche ! Tu perds ton temps, tu ne sais pas dessiner, … » (complétez !) 

Cela me refroidit un peu et … me décourage (presque). Je tiens bon et, au moins le temps de la création, je mets la petite voix de côté. Je ne pense pas que nous puissions l’éliminer à tout jamais. Mais nous pouvons l’apprivoiser.

>> Secret 3 

Écouter sa petite voix mais ne pas lui donner le pouvoir.

Vient assez rapidement un autre obstacle : je n’ai pas d’idée, pas d’inspiration. Je regarde beaucoup de tutos dans des livres, sur internet. Cela aide bien sûr mais tout est si beau dans ces créations exposées à tous. Heureusement certains créateurs témoignent de leur travail acharné pour arriver à un tel niveau. Je tombe alors sur 2 citations que j’écris au début de mon cahier de création :

Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage (Boileau poète du 17e siècle)

Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. Samuel Beckett (écrivain du 20e siècle)

Faites comme l’enfant qui apprend à marcher : il tombe de très nombreuses fois mais ne se décourage pas.

Accepter l’échec, c’est pouvoir réussir. 

Échouer mieux, c’est habiter l’échec pour que le projet se transforme, avance. Alors oui, parfois, c’est douloureux. Les choses ne vont pas toujours comme nous voulons. En nous autorisant à accepter cela, nous pouvons progresser à notre rythme, à notre niveau.

>> Secret 4

Apprendre l’art d’échouer.

La création, c’est une aventure depuis la nuit des temps. Les hommes préhistoriques ont peint, dessiné avant d’écrire. Ces dessins constituent la naissance de la culture. 

Créer, c’est s’exprimer autrement, c’est donner vie à notre intériorité. Cela demande du courage. L’acte de créer est solitaire. Le partage donne vie à notre création. Il faut parfois du temps pour prendre le risque du regard de l’autre (mais c’est un autre sujet).

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4 commentaires sur “Les secrets de la créativité

  1. Bonjour Isabelle,
    Bravo pour cet article inspirant.
    Merci de bien vouloir m’inscrire sur votre liste de distribution.
    Bien à vous,
    Maryel

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Arts visuels et géographie

Rien de tel qu’un jeu pour développer sa créativité en s’amusant.

Dans les instructions officielles, se repérer dans l’espace est associé aux mathématiques. Je vous propose de l’associer aux arts plastiques.

Dans le jeu ART CREATIF, j’ai tiré 2 cartes : carte, plan et feutres.

Première séance

Commencez par demander aux élèves ce que cela leur inspire.

Demander aux élèves quels sont les différents plans, cartes qu’ils connaissent : 

  • Le GPS
  • Les cartes dans les dépliants touristiques
  • Les cartes dans les livres (de géographie, d’histoire)
  • Les cartes dans les jeux vidéo

Puis demander ce qu’on trouve sur une carte :

  • Villes, villages
  • Routes
  • Maisons
  • Châteaux
  • Rivières
  • Lignes de courbes

Si vous avez le matériel, vous pouvez continuer l’activité. Si non, demander aux élèves d’apporter pour le lendemain différentes sortes de cartes (faire préciser si la classe peut les utiliser en arts plastiques).

  • Les élèves ont chacun une carte et des feutres (L’activité peut aussi se faire avec d’autres outils : crayons de couleurs, peinture, …).

Ils dessinent, colorient, peignent, écrivent sur les cartes …

Ils signent. Ils donnent un titre à leur création.

  • Expression orale 

Pour les élèves qui le souhaitent, ils viennent présenter leur création. Ils en parlent sans la montrer puis la montrent à la classe.

L’idéal est d’afficher les créations ou de les coller dans le cahier de créations.

  • Montrer des tableaux d’artistes utilisant les cartes (Josette Villeneuve, Philippe Abril par exemple)

Deuxième séance

Réaliser une carte imaginaire à la peinture

  • Réfléchir au brouillon
  • Réaliser sur un format pas trop petit (minimum A4)
  • Présenter sa carte à la classe (pour ceux qui le souhaitent)

Quand la création devient un jeu d’enfant, c’est un vrai plaisir !

Créez sans vous prendre la tête ! 

CRÉER pour SE CRÉER.

L’art n’est pas réservé à certains.

2 vidéos sur le sujet de la carte

Vidéo 1

Video 2

Le jeu ICI

Ressources : le site de l’IGN

Bonnes créations !

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ARTS VISUELS : l’art de s’amuser

Rien de tel qu’un jeu pour développer sa créativité artistique en s’amusant. 

Dans le jeu ART CREATIF, j’ai tiré 2 cartes pour la rentrée des classes : arbre et déchirer.

  1. Commencez par demander aux élèves ce que cela leur inspire. Chez les plus grands, déchirer, ce n’est pas sérieux et cela ne peut pas faire partie de l’art.
  2. Demander aux élèves ce que l’on peut déchirer. Des exemples :
  3. du papier journal
  4. du papier de magazine
  5. du papier de récupération (celui qui entoure le pain par exemple)
  6. du papier de couleur
  7. du papier kraft
  8. du carton 
  9. du plastique
  10. du tissu
  11. … 

Si vous avez le matériel, vous pouvez continuer l’activité. Si non, demander aux élèves d’apporter pour le lendemain différentes sortes de papier (récupéré), carton, tissu, …

  • Les élèves collent pour réaliser un arbre ou des arbres.

Ils complètent leur création en coloriant, en peignant, en écrivant …

Ils signent.

  • Expression orale 

Pour les élèves qui le souhaitent, ils viennent présenter leur création. Ils en parlent sans la montrer puis la montrent à la classe.

L’idéal est d’afficher les créations ou de les coller dans le cahier de créations.

Quand la création devient un jeu d’enfant, c’est un vrai plaisir !

Créez sans vous prendre la tête ! 

CRÉER pour SE CRÉER.

L’art n’est pas réservé à certains.

Un autre exemple de création avec déchirer et peindre dans cette vidéo.

Bonne création !

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La faute à l’orthographe

une vidéo sur l’orthographe 😉

Arnaud Hoedt et Jérôme Piron dissertent avec beaucoup d’humour

sur le problème et l’histoire de l’orthographe.

Ayant fait des études de linguistique, j’ai toujours eu à cœur d’expliquer aux élèves 

le pourquoi du comment de l’orthographe… et les enfants adorent !!

Le lien vers la vidéo ICI.

Ils ont aussi écrit un livre sur le sujet 😉

Le lien vers leur livre ICI.

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Noël : peinture au blanc de Meudon sur vos fenêtres

Vous avez déjà vu des vitrines de Noël avec de belles peintures blanches ?

Vous avez tenté chez vous, à l’école, en centre de loisirs en achetant des peintures « spécial vitre ».

Et … Vous n’avez pas forcément recommencé vu le nettoyage après … 🙁

Une peinture facile à faire, 100% naturelle ET pas chère

 

Pourtant, il existe une peinture facile à faire et naturelle qui, en plus, nettoie vos vitres quand vous l’enlevez 😉

Curieuse, déjà conquise (oui, mes lecteurs sont en majorité des lectrices. Bienvenue à messieurs ) ?

 

2 ingrédients :

  • 1 dose d’eau
  • 2 doses de blanc de Meudon

Le blanc de Meudon se trouve en droguerie, en magasin de bricolage, en magasin des Beaux-Arts ou en ligne.

Vous mélangez et hop c’est prêt !

Vous pouvez peindre sur les vitres, sur les miroirs 🎄

Comment ?

Avec

  • un pinceau
  • un rouleau
  • votre doigt
  • une petite éponge (si vous mettez un peu de blanc de Meudon sur votre éponge, vous pouvez réaliser un effet brouillard en tapotant délicatement l’éponge sur la vitre)
  • un bouchon de liège (super pour les flocons de neige)
  • une spatule
  • un coton tige
  • vous pouvez aussi utiliser des pochoirs (que vous achetez ou que vous créez).

Cela plait aux petits et aux grands de 2 à 102 ans 🎉

Vous pouvez dessiner ou écrire 😉

 

Quoi dessiner ?

Le blanc rappelle bien sûr la neige, Noël.

Mais vous pouvez aussi l’utiliser en toute saison, pour un événement ou pour le plaisir.

 

 

Vous pouvez même faire de l’art abstrait en utilisant du scotch de masquage 😉 (voir la vidéo).

Les enfants raffolent de cette activité 😀

Le petit plus déco !

Vous pouvez aussi décorer vos vases, des verres ou autres supports (même en plastique ou en fer).

Nettoyage pour enlever votre décoration ?

FACILE !

Pour nettoyer vos pinceaux, votre matériel ou vos mains, juste de l’eau !

Le rêve 😉

Il suffit JUSTE de passer un chiffon ! Et vos vitres brilleront comme jamais 🤩

Le petit PLUS PLUS pédagogique

Je n’ai pas pu m’empêcher 😉

Si votre enfant a entre 4 et 7 ans et qu’il apprend à écrire, donnez-lui un pinceau et du blanc de Meudon et laissez-le s’entrainer sur une vitre ! Il trouve que sa lettre n’est pas belle ? Hop ! Il efface 🙂

Il s’amuse et apprend autrement 🎉

Démonstration dans la vidéo sur la chaine Youtube ICI 🎉😉

Qu’est-ce que le blanc de Meudon ?

C’est de la craie (carbonate de calcium), extraite à Meudon (près de Paris), réduite en poudre.

(A ne pas confondre avec le blanc d’Espagne qui est de l’argile)

C’est la base du gesso, cette pré-couche que les peintres mettent sur la toile. Il intervient aussi dans la composition de la peinture à l’huile.

On s’en sert aussi comme produit d’entretien pour nettoyer et faire briller l’argenterie (ok, je n’ai pas d’argenterie), le verre, l’inox, le plastique, le marbre, par exemple.

Certains l’utilisent même comme dentifrice.

Le vrai produit miracle de grand-mère 😉 ou d’arrière-arrière grand-mère. Le blanc de Meudon était utilisé dès la renaissance.

C’est le blanc utilisé par les commerçants pour décorer les vitrines au moment de Noël ou pour écrire sur leurs vitres.

N’hésitez pas à partager votre décor au Blanc de Meudon sur la page Facebook La pédagogie comme un chef !

Partager, c’est inspirer d’autres, c’est donner de la valeur à sa création (donc à soi).

 

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3 commentaires sur “Noël : peinture au blanc de Meudon sur vos fenêtres

  1. Quelle super idée pour les touts petits! Merci beaucoup 🙂 Ça me donne envie de le faire avec mes nièces. C’est en plus un produit naturel et écologique et qui se lave rapidement donc pas de quoi s’en priver! Et les enfants vont adorer. Merci! 🙂

    1. Les enfants vont adorer et … les adultes aussi 😉 Bonne décoration et n’hésitez pas à partager vos créations sur la page fb. Cela inspire d’autres !

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Mon père-Noël préféré

Connaissez-vous VRAIMENT la vie du père-Noël ?

Avez-vous déjà reçu une de ses lettres,

avec un timbre qui prouve qu’elle a été envoyée du Pôle Nord ?

Moi non 😢

Mais les enfants de Tolkien : OUI !

Tout un monde : le Père-Noël, Karhu, le pôle nord

Dans ces lettres, publiées pour la première fois en 1976, nous apprenons que oui, le père-Noël habite bien cette contrée reculée du Pôle Nord avec son compagnon-assistant, l’ours polaire, Karhu.

La paresse de ce dernier, sa gourmandise et sa maladresse, vont occasionner quelques péripéties :

  • Le Père Noël doit installer sa nouvelle maison suite à un accident provoqué par Karhu sur une colline.
  • L’année suivante, Karhu va déclencher une immense aurore boréale.
  • Karhu va aussi tomber des escaliers, tout chargé de paquets. Retard dans la distribution des cadeaux en prévision…
  • Karhu s’endort une fois dans sa baignoire en laissant couler l’eau. C’est un désastre, les cadeaux destinés aux enfants d’Angleterre sont passablement abîmés …

Heureusement, Paksu et Valkotukka, les neveux de Karhu vont animer joyeusement le Pôle Nord.

Père-Noël et Ours Polaire vont recevoir la visite de l’Homme dans la Lune qui va d’ailleurs s’endormir dans la maison du Père Noël car l’ours lui a servi trop de cognac…  Les dragons vont alors sortir et cacher la lune de leurs fumées. Heureusement …

L’elfe Ibereth

Dans les lettres du père-Noël, on fait aussi la connaissance de l’elfe Ilbereth, le secrétaire du Père Noël, qui nous révèle les bêtises de Karhu.

Extrait de la mésaventure de l’innondation :

Je suis Ilbereth. Beaucoup d’entre nous, les Elfes Verts et Rouges, sont venus vivre de manière permanente dans la Maison de la Falaise pour d’apprendre tout sur  l’art  de l’empaquetage.  L’idée était d’Ours Polaire.  Il a aussi inventé le système du numéro : chaque enfant à la charge du Père Noël reçoit un numéro, et nous, les elfes, nous les apprenons par cœur ainsi que toutes les adresses. Cela épargne pas mal d’écriture : tant d’enfants ont le même nom que les paquets devraient aussi porter leur adresse. L’ours polaire a dit : « Je veux que ce soit une année record et aider le Père Noël à prendre  de  l’avance  pour  que  nous  puissions  nous-mêmes  nous amuser le jour de Noël. ». Nous avons tous travaillé dur et vous serez surpris d’entendre que tous les colis étaient empaquetés et numérotés samedi dernier (le 19   décembre). Alors Ours Polaire a annoncé : « Je suis épuisé ; je vais prendre un bain chaud et aller me coucher tôt. » Et bien, vous imaginez ce qui est arrivé. Père Noël faisait une dernière inspection dans  la  Salle  des  Expéditions  pour  l’Angleterre  vers  dix  heures, quand de l’eau s’est mise à couler à travers le plafond et à tout inonder ; Il y avait près de 20 cm d’eau au sol. Ours Polaire était tout simplement installé dans la baignoire avec les deux robinets grand ouverts, et s’était rapidement endormi avec une patte bouchant le trop-plein. Il dormait depuis deux heures lorsque nous l’avons réveillé. Père Noël était vraiment très fâché. Mais Ours Polaire a seulement dit : « J’ai fait un rêve magnifique. Je rêvais que je plongeais d’un iceberg à la dérive et que je chassais les phoques. » […] Cela a rendu le Père Noël encore plus en colère, et Ours Polaire a ajouté : « Eh bien, faites-en un dessin, et demandez aux enfants si c’est drôle ou pas. » C’est ce qu’a fait Père Noël, et il a commencé à trouver ça drôle lui aussi (bien que très ennuyeux). Maintenant, nous avons réparé tous les dégâts, et refait les paquets des cadeaux pour l’Angleterre. Juste à temps. Nous sommes tous fatigués, excusez donc cette écriture griffonnée.

Salutations,

Ilbereth, secrétaire du Père Noël

Le père-Noël et les gobelins

Ces lettres sont le récit de leurs aventures au pôle nord et aussi de leurs démêlés avec les gobelins qui veulent voler les cadeaux des enfants.

Le Père Noël raconte les batailles des gnomes contre les gobelins et indique que la distribution des cadeaux est délicate en tant de guerre (certaines sont écrites pendant la 2e guerre mondiale).

Tolkien, un plaisir de la littérature jeunesse

 

Ces lettres sont écrites à plusieurs mains. Chacun des personnages a sa propre écriture (magnifiques calligraphies de Tolkien) et son propre style.

Le Père Noël, âgé (il a quand même 1927 ans), écrit d’une main tremblante.

Karhu, avec une grosse patte, a une écriture plus épaisse. Et bien sûr Ours n’écrit pas en anglais : il écrit un texte dans sa langue (inventée de toutes pièces par Tolkien). À la demande des enfants, l’ours enverra un alphabet pour qu’ils puissent décrypter le message.

L’elfe a une écriture plus fluide (sa langue est l’elfique).

Chaque écrivain interfère sur les écrits des autres.

L’ours et l’elfe critiquent, par exemple, un poème du père-Noël.

L’ours n’hésite pas à indiquer son avis sur ce que dit le Père Noël ou l’elfe ou à rajouter de PS du style :

Le Père Noël était très pressé- il m’a demandé d’ajouter un de ces pétards magiques à exaucer les vœux, excusez cette écriture épaisse, j’ai une grosse pate.

Le GRAND OURS (polaire)

Un livre et des dessins

 

Dans ces lettres vous trouverez de nombreux dessins.

Ceux de Karhu représentant les murs des cavernes habitées par les gobelins ressemblent à des dessins préhistoriques : mammouth, ours noir, cheval bison, le rhinocéros, figures humaines.

 

 

 

Bref, je n’en dis pas plus, allez lire et lisez aux enfants les lettres du père Noël de Tolkien.

C’est une invitation aux rêves.

Ces 30 lettres ne sont pas uniquement destinées aux enfants mais à tous ceux qui aiment les histoires. Ce livre est tendre, magique, drôle, plein d’aventures.

Vous passerez un bon moment, seul, en classe, en centre de loisirs ou en famille.

N’hésitez pas à donner votre avis sur ce livre dans les commentaires 😉

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1001 idées pour développer des compétences en graphisme

Le graphisme à l’école (ou ailleurs)

(On peut jouer à faire des graphismes et des petites créations graphiques tout au long de sa vie 😉)

Faire des ronds sur une feuille de cahier, des bâtons, des boucles ….

Oui, utile pour apprendre à écrire car cela prépare la maitrise du geste pour l’écriture des lettres. Mais …

Pour certains enfants, c’est barbant.

Ils ne comprennent pas bien à quoi ça sert (même si l’enseignant, le parent le leur a expliqué).

Par contre, dites aux enfants (ou aux adultes) de dessiner sur des feuilles d’arbre, des glands, des marrons ou autres trésors de la nature, alors là oui, ils (à 99,9%) sont partant !

Voir l’article dessiner sur des feuilles d’arbre ICI.

Trésors dans la nature : une aventure

Aller chercher des trésors dans la nature sur lesquels on peut écrire, c’est une petite aventure, même si vous habitez en ville. Il y a bien un parc ou des rues bordées d’arbres 😉

La recherche de ces trésors est une vraie quête et un jeu.

Puis s’amuser, gribouiller, essayer, rater et à nouveau essayer, cela ne pose pas de problème quand on sort du cahier, support culturel qui fait parfois peur.

 

Intérêts du graphisme ?

Pour les enfants

Pour les adultes

 

Pour les enfants

C’est une activité qui n’est pas de l’écriture mais qui demande les mêmes compétences que l’écriture :

  • attention,
  • concentration,
  • soin,
  • précision,
  • développement de la motricité fine pour aller vers la maîtrise des gestes,
  • développement de l’inventivité, la créativité,
  • jeux avec les contrastes, les couleurs, l’organisation des motifs, la variation des motifs, …

Intérêts du graphisme sur feuilles d’arbre, marrons et autres supports non quotidiens

  • Le jeu
  • Adaptation du geste au nouveau support (sur un marron, le feutre glisse ; sur une feuille séchée, le feutre casse la feuille si l’on appuie trop fort).

 

Intérêt pour les adultes

  • Développer sa créativité.
  • Se calmer : ce genre d’activité demande de l’attention, de la concentration. Vous oubliez (au moins pour un moment) vos soucis.
  • Jouer, ne pas se prendre au sérieux.
  • C’est une activité qui peut se faire en famille ou entre amis.

 

Quels supports naturels ?

  • Feuilles
  • Glands, marrons et autres graines selon le pays où l’on se trouve.
  • Fruits divers : cynorhodon, alisier torminal (sur la photo), …
  • Caillou, galet
  • Bois flotté, branche, écorce, rondin de bois (évidemment, si vous faites cette activité avec les enfants, il est bon de leur rappeler qu’on ne détruit pas la nature : casser des branches, enlever l’écorce des arbres, … Ils ont souvent beaucoup d’idées).
  • Pomme de pin
  • Bambou
  • coquillage, algue si vous êtes au bord de la mer (ou si vous mangez des fruits de mer). Photo de droite, graphisme sur coquille d’huitre.
  • coquille d’escargot vide
  • plumes

Si vous avez d’autres idées ou expériences, merci de les indiquer dans les commentaires

Quel matériel ?

J’ai fait plusieurs essais.

Crayons

Les crayons les plus appropriés sont les feutres acryliques et les crayons gel.

Les crayons gel sont faciles d’utilisation et moins chers que les feutres acryliques. Par contre, ils glissent plus sur les marrons.

Il existe de nombreuses marques. J’ai utilisé les feutres gelly roll de Sakura

Des crayons gel sont vendus régulièrement dans les supermarchés à bas prix. ⚠️ Attention à reboucher les crayons dès que vous ne vous en servez pas.

Il existe aussi plusieurs marques de feutres acryliques. J’ai utilisé des feutres Posca et des feutres Molotow. Ces derniers sont rechargeables et les couleurs sont magnifiques.

Les crayons gel sèchent plus lentement … risque de bavures.

Peinture

En particulier pour faire des fonds : gouache et acrylique fonctionnent très bien.

La peinture fonctionne aussi pour dessiner les motifs mais le maniement du pinceau est plus délicat.

Un truc 😉

Quand vous faites un fond à la peinture (gouache ou acrylique), les motifs peuvent être dessinés au feutre ordinaire 😉

Que dessiner ?

Ma réponse est toujours la même : ce que vous voulez.

Partez cependant de graphismes très simples (rond, traits, …) pour tester votre matériel et votre nouveau support (feuille, marron, …)

Puis allez vers des motifs plus compliqués ou des petites frises.

Vous trouverez des exemples de graphisme sur feuilles, sur marrons sur ma page facebook.

Ici une formation pas à pas qui vous guide : 10 motifs pour une déco magique

(La formation favorite par mon audience, 10 vidéos pas à pas)

Vous trouverez aussi des exemples de frises dans cet ebook. (10 vidéos pas à pas)

La « belle » feuille

Souvent on recherche LA feuille, la plus jolie, la plus régulière, LE marron, le plus gros, le plus brillant.

Normal !

J’ai longtemps cherché mes éléments naturels de cette manière. Puis, un jour, je me suis intéressée aux irrégularités, aux feuilles que je rejetais, les cassées, les sans couleur éclatante, les difformes, les trop petites, les trop grosses, …

J’ai commencé à collectionner les pas belles et à les magnifier : en faisant un fond, en exploitant une tache, …

Plaisir renouvelé de la recherche de la mise en valeur.

Si vous essayez, partagez en commentaire 😉

Amusez-vous bien et partagez vos créations sur la page facebook La pédagogie comme un chef.

Partagez vos créations car partager, c’est inspirer d’autres et c’est donner de la valeur à sa création (et donc à soi).

 

Bonnes créations !

ebook 10 motifs pour une déco magique

Voir ICI si l’ebook sur les carrés magiques et l’ebook sur les frises sont encore disponibles.

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Dessiner sur des feuilles d’arbre

Avez-vous déjà dessiné sur des feuilles d’arbres ?

C’est toute une aventure avec plein d’expériences à faire,

que vous ayez 6 ou 106 ans.

Voici quelques expériences que j’ai faites

  1. Quelles feuilles ramasser ?
  2. Dessiner sur feuilles sèches ou pas ?
  3. Quel crayon ?
  4. Que dessiner ?
  5. Et après ?

Après quelques tâtonnements, voici mes conseils.

 

Quelles feuilles ramasser ?

Celles que vous voulez : des petites, des grandes, des fines, des épaisses, des vertes, des rouges, des jaunes, …

Mon conseil : commencer par des feuilles épaisses (Laurier) et pas trop petites. Plus les feuilles sont petites, plus le dessin sera minutieux et il vous faudra un crayon fin.

Mes préférées : feuille de chêne, feuille d’érable, feuille de murier (attention aux épines).

 

Dessiner sur feuille sèche ou fraiche ?

Comment sécher vos feuilles ? dans un livre, dans une revue.

J’ai essayé plusieurs « séchages » :

Feuille séchée plus de 3 mois

Feuille séchée plus de 1 mois

Feuille séchée 1 semaine

Feuille séchée 1 jour

Feuille fraiche

 

Mon conseil

Si la feuille est trop sèche (plus de 3 mois), elle est facilement cassante. C’est très délicat de dessiner mais pas impossible.

Ma préférée est la feuille séchée une semaine. Elle est encore souple et plate.

Le conseil d’une abonnée : Repasser les feuilles (Merci Florence)

Quel outil ?

J’ai fait, là encore, plusieurs essais.

Les crayons les plus appropriés sont les feutres acryliques et les crayons gel.

Les crayons gel sont faciles d’utilisation. L’inconvénient : je n’ai pas réussi à vernir les feuilles après. L’avantage : moins cher que les feutres acryliques.

Il existe de nombreuses marques. J’ai utilisé les feutres gelly roll de Sakura

Il existe aussi plusieurs marques de feutres acryliques. J’ai utilisé des feutres Posca et des feutres Molotow. Ces derniers sont rechargeables et les couleurs sont magnifiques.

La peinture

En particulier pour faire des fonds : gouache et acrylique fonctionnent très bien.

La peinture fonctionne aussi pour dessiner les motifs mais le maniement du pinceau est plus délicat.

 

 

Que dessiner ?

Ce que vous voulez.

La bonne blague … Et quand on n’a pas d’idées ?

Commencez par quelque chose de SIMPLE.

Si vous voulez vous laisser guider, cette formation 10 motifs pour une déco magique est idéale.

Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que je suis fan de frises.

La frise, c’est vraiment le dessin qui peut être très simple (des ronds, des carrés de couleurs) ou beaucoup plus compliqués avec des enchainements de spirales emmêlées ou autres motifs. Quand vous dessinez bien les frises, vous pouvez les mêler et faire de belles petites œuvres.

On peut aussi écrire sur les feuilles

Et après

Vous pouvez vernir vos feuilles, en brillant ou en mat, les coller dans un cahier.

Vous pouvez les encadrer. Cela fait de jolis petits cadres (et des cadeaux très originaux).

Vous pouvez les coller sur une feuille cartonnée et en faire des cartes postales.

 

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Sur cette page, vous trouverez des modèles de graphisme sur feuille d’arbre.

 

Bonnes créations !

PS : si vous avez des questions, des astuces, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires. MERCI !

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Osez dire non !

OSEZ dire NON

en développant votre créativité

 

  1. Vous rentrez du boulot, vous êtes fatiguée et le téléphone sonne : votre meilleure amie vous propose de passer la soirée de ce début de WE chez elle. Elle vous a préparé un super petit diner. Vous n’osez pas refuser. Ok, votre film attendra demain.

 

  1. Vos collègues vous proposent un nouveau projet. Vous en avez déjà plusieurs en train. Vous n’osez pas refuser. Allez un projet de plus à gérer !

 

  1. Votre voisine vous demande de garder sa petite fille samedi après-midi. Elle a des courses à faire et la petite n’est pas en grande forme. Vous n’osez pas refuser. Bon … Votre nouveau livre attendra.

 

  1. Vous êtes entrepreneur et n’osez dire non à un client bien que vous sentiez que cela ne va pas être une « affaire ». Allez c’est oui, on verra bien …

 

Vous ne voulez pas être méchant

même si vous avez quand même l’impression

qu’on profite de vous,

de votre gentillesse.

Et puis qui n’adore pas recevoir des remerciements et un petit cadeau en plus ?

 

Dire non n’est jamais simple (et je sais de quoi je parle).

Nous sommes 90% à ne pas savoir dire non

quand cela ne nous convient pas.

(Sondage que j’ai réalisé).

NON aparait comme négatif.

Réfléchissez 🙂

Quand est-ce la dernière fois

que vous avez dit OUI

alors que vous vouliez dire NON ?

Pourquoi est-ce si difficile de dire non ?

  • la peur de se faire rejeter
  • la peur de ne pas être aimer
  • la peur de ne pas être intéressant
  • le manque de confiance en vous
  • la peur du conflit
  • la peur d’être critiqué
  • la peur d’être vu comme un égoïste
  • la peur de blesser l’autre
  • la peur de culpabiliser
  • la peur de devoir se justifier
  • La peur d’être dévalorisé

 

Bon, je n’avais quand même pas toutes ces peurs-là mais quelques-unes quand même 🙂

Notre éducation ne nous facilite pas la tache

C’est bien de faire plaisir aux autres… il faut penser aux autres …

Un manque de confiance et/ou d’estime de soi 

Notre avis n’a pas d’importance ou ne compte pas,

pour qui je me prends ? …

 

Pourtant, vous avez envie de donner votre opinion …

 

Comme moi,

Vous avez lu des livres de développement personnel.

Vous avez trouvé beaucoup de conseils du genre :

 

  • Dire non poliment
  • Ne pas me laisser influencer
  • Utiliser le joker « je vais réfléchir »
  • Vous affirmer
  • Rester en contact avec moi-même
  • Répondre vaguement
  • Être ferme

 

Honnêtement, je n’y arrivais pas ou si peu.

 

Alors, j’ai utilisé mon cahier de création.

J’ai commencé à écrire, à dessiner, à faire des collages

sur tous mes « oui » qui étaient en réalité des « non ».

Cela me permettait de réfléchir,

de me calmer,

de me retrouver

car,

à la longue,

j’étais épuisée de dire oui.

Plus je réfléchissais,

plus je découvrais la vie dont j’avais envie.

J’ai beaucoup appris sur moi 🙂

 

À force de travailler sur mes refus de dire non,

j’ai commencé à y voir un peu plus clair.

Il y a plusieurs sortes de oui, plusieurs sortes de non.

Il y a un chemin pour dire non avec discernement,

sans vexer les gens, en s’affirmant, dans le respect des autres.

Petit à petit je pouvais dire non avec discernement

et dire de vrais oui bien joyeux.

 osez dire non

ET VOU?

Voulez-vous prendre le temps de réfléchir

à vos « oui », à vos « non » ?

Quelle vie voulez-vous vous créer ?

Une vie qui vous ressemble ?

 

Je vous propose de partir à l’aventure 🙂

avec un cahier de création(s).

J’ai créé 10 aventures pour :

  • Découvrir pourquoi vous n’arrivez pas à dire non
  • Apprendre à dire non avec discernement

Ces 10 aventures partiront de VOS expériences

(Pas des expériences imaginaires).

On va jouer avec des outils simples :

  • l’écriture
  • le dessin
  • le collage

PAS besoin d’avoir du talent, d’être écrivain ou artiste 🙂

Pas besoin de matériel coûteux.

 

Il suffit de :

  • Un cahier grand format
  • (pages blanches si possibles)
  • Des crayons (crayons de couleurs, feutres et si cela vous dit pastels, craies grasses)
  • Des ciseaux
  • Des vieux magazines, journaux (dans lesquels vous pouvez découper)
  • De la colle.

 

Ce matériel peut être acheté au supermarché du coin.

lien vers la formation

C’est à la portée de tous.

Vous faites à votre façon,

à votre rythme.

Et surtout pas de culpabilité !

On n’est pas là pour se faire du mal 🙂

(regardez cette vidéo pour avoir une idée des aventures qui vous attendent.)

 

Pour chaque aventure, une vidéo 🙂

Un pas à pas pour avancer

Chacun à son rythme, chacun à son niveau.

Aventure 1 : le départ

Aventure 2 : oui ou non ? (à partir d’une de vos expériences)

Aventure 3 : on remonte le temps, votre temps (rien n’est tout blanc ou tout noir)

Aventure 4 : Mais bien sûr, vous avez raison !

Aventure 5 : Détente …

Aventure 6 : la mésange bleue et la coccinelle

Aventure 7 : la grande bouche

Aventure 8 : la semaine du refus 🙂

Aventure 9 : rêve 1 et 2

Aventure 10 : Oserai-je dire non ?

Attention !!

C’est à la portée de tous mais ce n’est pas une baguette magique.

Si réfléchir sur votre vie,

si travailler sur vous

vous ennuie

ALORS

cette formation n’est pas pour vous.

Nous sommes 90% à ne pas savoir dire non

quand cela ne nous convient pas.

NON apparait comme négatif.

Dire « non » avec discernement

dire de vrais « oui »

pour être libre,

savoir ce que vous voulez réellement

C’est ce que je vous propose.

 

Si l’aventure vous tente, voici le lien vers la formation.

lien

A bientôt sur le chemin des aventures

Pour des « NON » respectueux de vous et des autres

pour des « OUI » joyeux.

À tout de suite dans la formation pour la première aventure 🙂

Lien vers la formation

(épuisé ➡️ Bientôt en ebook)

Vous avez encore des questions ?

Si je commande, que se passe-t-il ensuite? 

Vous arrivez sur la boutique, puis sur la page de paiement 100% sécurisée (j’utilise Stripe et PayPal, des leaders mondiaux du paiement en ligne). 2 minutes après l’achat, vous recevrez votre lien de connexion sur votre boite mail, et vous pourrez visionner la formation sur un ordinateur, une tablette, un smartphone. Il suffit d’être connecté à Internet. Aucune compétence informatique n’est nécessaire.

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Le cahier de créations

le cahier de créationsSoyez créatif !

Mettez plus de créativité dans ce que vous faites !!

Ah les injonctifs de ce type, elles fusent dans tous les domaines ! superbes … Mais cela ne nous aide pas beaucoup. Créatif, créativité, créations, d’accord mais comment on apprend et ça veut dire quoi ?

J’ai mis en place dans mes classes élémentaire un cahier de création.

Avant de vous le définir, je vais vous raconter la situation (pas brillante) qui m’a amenée à introduire le cahier de créations dans ma classes. Il m’a semblé sur le coup être la seule solution au problème.

La première fois

Cela remonte aux années 90. J’avais la trentaine et je venais d’être enfin nommée dans une école élémentaire.

J’ai le CM2. Nous sommes en septembre, il fait beau, c’est l’heure de la récréation.

Tout d’un coup ma collègue et moi entendons des hurlements. Deux garçons sont à terre et visiblement se battent. Ma collègue n’est pas plus grande que moi et nous avons un mal de chien à séparer les deux grands gaillards, plus grands, plus lourds que nous. Je m’entends encore leur crier dessus.

Nous rentrons en classe de suite et je ne veux rien entendre dans le rang.

Les deux lutteurs, rouges de colére, essaient bien de brailler quelque chose mais je leur cloue le bec en criant (à nouveau).

Dessiner ses émotions

Les élèves se mettent à leur place et, sans l’avoir prévu, je distribue un cahier de dessin à chacun.

Je donne la consigne : vous dessinez dans quel état vous êtes.

Paul demande ce que cela veut dire. Je lui rétorque :

– Tu es heureux en ce moment ?

– Non, c’est pas juste qu’on soit puni de récré.

– Et bien tu dessines cette injustice !

J’entends Sylvie dire : moi j’ai eu peur.

– Et bien tu dessines ta peur.

C’est le silence total. De toutes façons ils n’ont pas le choix et je suis moi-même bien en colère. Comme Sylvie, j’ai eu peur.

Martine lève la main et me dis :

– Je sais pas dessiner.

– Et bien tu mets des couleurs, tu peux écrire des mots, des phrases.

Je dessine aussi. Ce qui surprend les élèves. Je signale que moi aussi, je suis en colère.

Après une dizaine de minutes, je vois que certains semblent avoir terminé.

Une porte

Je donne la consigne suivante :

– Vous ouvrez une porte en bas de votre dessine et vous dessinez une activité, un lieu que vous aimez et qui vous calme.

– Mohamed : moi j’aime jouer aux légos

– Diana : moi j’aime lire.

– Rodolphe : moi j’aime la mer.

Je leur signale : quand vous avez fini de dessiner dans cette porte, vous tournez la page et vous continuez votre dessin sur les deux pages. Vous pouvez aussi écrire des mots et des phrases sur l’idée du calme.

J’ai observé les deux garçons qui s’étaient battus. Ils ne disent rien. Ils dessinent. L’un deux, John, colorie méthodiquement sa feuille en noir. Cela m’impressionne. Son feutre ne résistera pas à l’activité. Il est moins rouge mais je sens un volcan à l’intérieur. Quand sa feuille est toute noire, je vais vers lui pour lui demander de découper une porte.

– Non, c’est tout noir

–  Oui, je vois mais peut-être y a-t-il un petit trou dans ce noir ? Où aimes-tu aller ?

– A la plage.

– Par un petit trou, tu pourrais voir un grain de sable.

Il prend son compas et troue la page, agrandit un peu son trou et se met à dessiner le sable : des petits points jaunes. Il va remplir sa page.

La classe est habituée à différents moments de parole. Je vais proposer à ceux qui le souhaitent de parler de ce qu’ils ont dessiné ou écrit. Ils peuvent montrer leur production ou pas.

Seulement 3 enfants s’y essaieront. Ce cahier est vraiment un cahier personnel, de l’ordre du journal intime.

Par la suite tous les jeudis, nous travaillerons, jouerons dans le cahier de créations. J’apporte parfois des techniques. Je donne des thèmes. Les thèmes sont rarement anodins : quand j’étais petit, mon plus grand rêve, …

Pourquoi ai-je pensé à ce cahier de créations ?

J’aurais très bien pu me contenter de faire un conseil extraordinaire pour parler de la situation. En fait, tout le monde était en colère ou avait peur, moi y compris. Je ne me sentais pas capable de faire de suite un conseil. Il fallait mettre de la distance.

Ma pratique du journal intime, du carnet de voyage m’a donné l’idée. Certes j’avais plus ou moins dans la tête depuis quelques temps ce cahier de créations mais j’hésitais. Est-ce que cela est pertinent avec des enfants ? Comment l’introduire ?

Le jeudi, je dis, je(u) d’art

Les enfants ont pris beaucoup de plaisir tout au long de l’année à créer dans ce cahier. Le jeudi, nous nous y mettions tous ensemble mais les enfants pouvaient utiliser leur cahier quand ils avaient un moment de libre.

Vous avez compris que ce carnet n’est pas anodin et qu’il vaut mieux l’expérimenter par soi-même d’abord.

Le matériel pour le cahier de créations

Pas besoin de beaucoup de matériel pour démarrer : un cahier, quelques crayons, des vieux magasines, des prospectus, des ciseaux, de la colle. Par la suite, on peut utiliser des pastels, de l’aquarelle, de la gouache.

La suite de cet article (et la prochaine vidéo) aura pour thème : comment démarrer un cahier de créations ?

N’hésitez pas à poser toutes vos questions en commentaire, je m’en inspirerai pour les prochaines vidéos.

Le matériel (lien vers Amazon pour voir les matériaux)

Pas besoin de matériel d’art au départ.

Matériel pour débutants :

Cahier grand format feuilles blanches 

Crayons de couleurs

feutres

pastels gras

pastels secs

aquarelle

ciseaux

papier couleur pour collage

journaux, publicité pour collage

Après rien n’interdit de se faire plaisir avec du beau matériel 🙂

Matériel plus cher

Carnet de dessin

Crayons de couleurs

feutres

patels à l’huile

pastels secs

aquarelle

Deuxième vidéo

Elle va vous permettre de lever (j’espère) le blocage de la page blanche.

3 petits exercices pour libérer votre créativité

En fin de vidéo je vous donne un truc infaillible pour avoir confiance en vous quand vous prenez vos crayons.

1er exercice

Il faut 2 pages. Nous allons commencer sur la page de droite.

Vous choisissez 3 ou 4 couleurs que vous aimez, qui symbolisent le plaisir, la joie.

Vous les étalez simplement ou vous dessinez.

A chaque fois que vous allez entendre votre critique intérieur, vous écrivez ce qu’il dit sur la page de gauche et vous dessinez ce que vous ressentez quand il parle.

Moi, je dessine mon critique intérieur sous forme de gribouillis parce qu’il m’énerve et je choisis du marron (vous trouverez l’explication seule pour le marron).

Il n’y a pas besoin de savoir dessiner. On ne recherche pas le beau, le bien. On recherche à développer sa créativité, à mieux se connaitre et on joue. Le jeu est une des meilleures façons d’apprendre 🙂

Prenez du plaisir à colorier.

Un des obstacles pour réveiller sa créativité, c’est son critique, sa petite voix intérieure toujours prête à jugerIl va falloir la faire taire !

Notez bien les mots que vous entendez en vous.

Puis dessinez votre critique intérieure.

Personnalisez-le, mettez une bouche, des yeux, des oreilles.

Continuez à écrire autour à chaque fois que votre critique se manifeste.

Vous pouvez lui donner un nom. Moi ce sera « la critiqueuse ».

Continuez à étaler des couleurs que vous aimez et écrivez autour ce que vous ressentez, votre état d’esprit. Par exemple : je prends du plaisir à colorier, je trouve que ces couleurs, les unes à côté des autres magnifiques, je suis contente du temps que je me donne, …

Avant de passer à l’exercice suivant, donnez un titre à vos couleurs. Vous pouvez aussi écrire les réflexions qui vous viennent.

2e exercice

Nous allons partir de gribouillis. Vous a-t-on autorisé à gribouiller quand vous étiez petit-e ?

Prenez un crayon noir dans chaque main et gribouillez quelques minutes.

Tournez votre dessin dans tous les sens pour voir s’il n’y a pas un dessin caché.

Coloriez le dessin caché. Trouvez un titre à votre dessin.

3e exercice

Prenez un magazine.

Découpez une image ou une partie d’image et dessinez à partir de cette image.Vous pouvez écrire autour du dessin.

Trouvez un titre à votre dessin. Vous pouvez aussi écrire ce qui vous vient en regardant le dessin.

LE TRUC pour vous donner confiance

Pour vous enlever tout complexe de créativité, pour vous donner confiance quand vous prenez votre cahier de créativité, allez voir une exposition d’art moderne. (photos dans la vidéo)

J’espère que vous prendrez beaucoup de plaisir à ces premier exercices 🙂

N’hésitez pas à les refaire.

Bien sûr, ce cahier est personnel. Nulle obligation de montrer vos créations.

Vous trouverez aussi plein de pas à pas et d’idées

pour petits et grands sur cette page 🙂

Troisième vidéo

Je vous présente à nouveau 3 exercices :

  • le premier utilise les gribouillis,
  • le deuxième répond à la question de plusieurs d’entre vous
  • le troisième exercice va nous faire entrer doucement dans l’écriture.

Le 1er exercice

va partir de gribouillis. Certains m’ont signalé avoir pris énormément de plaisir à gribouiller. Je cite par exemple Julien : « j’ai jamais pu faire cela petit. »

Prenez une feuille volante et un crayon noir. Gribouillez. Puis repasser avec un gros feutre sur quelques lignes. Ensuite autour de quelques lignes, faites quelques graphismes simples : des traits, des ronds, des points, des vagues.

Ensuite découpez votre feuille en lanières de 3 à 4 cm. Puis découpez vos lanières pour obtenir des petits rectangles.

Choisissez-en 3 que vous collez sur votre cahier.

A l’aide de crayons de couleurs ou de feutres tracez des lignes à partir de vos petits rectangles. Dessinez à l’intérieur des nouvelles formes simples puis coloriez.

Quand vous avez terminé, donnez un titre à votre production. Vous pouvez aussi écrire autour vos réflexions, ce que vous aimez dans ce dessin, ce qui vous a fait plaisir. Si vous n’avez pas de place autour de votre dessin. Tournez la page 🙂

Le 2e exercice

répond aux questions et remarques de plusieurs d’entre vous :

« Je n’ai pas de temps. »

Je fais des créations dans mon cahier tous les jours.

Ça peut me prendre une heure ou cela peut aussi me prendre seulement 10 mn.

C’est une routine chez moi.

Je me pose à mon bureau et je barbouille ou j’écris. C’est un temps pour moi que je m’accorde. Je comprends qu’une mère de famille qui travaille peut avoir du mal à trouver du temps pour faire des gribouillis 🙂 J’ai aussi été mère de famille.

Je vous propose donc un petit exercice qui prends 10 minutes par jour.

Il vous reste donc 23h50 minutes pour tout le reste 🙂

Tracez dans votre cahier un quadrillage. Mes carrés font 4 cm sur 4 cm.

Chaque jour, vous remplissez une case. Si un jour vous avez plus de temps, remplissez 2 cases ou 3.

Voici quelques idées pour remplir les casses mais libre à vous de les suivre ou pas.

  1. Le plus simple : vous coloriez la case. Avec une couleur que vous aimez, avec la couleur de votre émotion du moment, au feutre, au crayon de couleur, au pastel, comme vous le sentez.
  2. Vous découpez dans une revue une image que vous collez puis vous coloriez autour.
  3. Vous dessinez et vous coloriez.
  4. Dans un catalogue, vous découpez une forme que vous collez dans une case, vous décorez autour.
  5. Dans un magazine, vous découpez un mot et vous décorez ou coloriez autour.

Voilà 5 petits exercices pour vous amuser 10 minutes par jour. Vous en trouverez certainement d’autres 🙂

Dans ce 3e exercice,

nous allons aborder l’écriture. Pas de panique. Prenez un catalogue, un magazine et découpez une partie d’article que vous collez dans votre cahier.

Survolez l’article et choisissez 10 mots que vous entourez.

Rayez d’un trait noir tous les autres mots.

Avec vos 10 mots, écrivez un petit texte, un petit poème. Vous pouvez utiliser d’autres mots. Vous pouvez écrire vos 10 mots d’une autre couleur. Donner un titre à votre texte.

Je vous rappelle que votre cahier est personnel.

Montrez-le uniquement si cela vous fait plaisir.

Amusez-vous bien, prenez du plaisir.

Et rappelez-vous : l’art, la créativité, c’est bon pour la santé. C’est l’OMS qui le dit dans un rapport de novembre 2019.

Voici le lien : rapport de l’OMS ICI

La vidéo

Pleins d’idées et de pas à pas sur cette page (activités gratuites pendant le confinement)

Si vous voulez utiliser le cahier de création pour travailler sur vous,

 la formation « Osez dire non » pourrait vous intéresser.

 

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2 commentaires sur “Le cahier de créations

  1. Merci pour l’idée. Elle est à adapter à nos classes évidemment, mais c’est un bon moyen de s’exprimer. Pensez-vous possible de le transformer avec de la dictée à l’adulte en cahier d’écrivain (maternelle) ?

    1. Tout à fait 🙂 J’avais un cahier d’écrivain dans ma classe. Chaque semaine, les enfants dessinaient et j’écrivais leur histoire. Puis nous choisissions une histoire pour mettre dans le journal. Voir les articles sur le journal sur le blog. Le cahier de création va au delà du cahier d’écrivain. On y fait aussi plein d’expériences « plastiques ».

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Raconter des histoires

Raconter des histoires et travailler sa mémoire ?

Un jeu d’enfant avec le tarot-conte 🙂

Un jeu que les grands empruntent aux petits.

Le tarot -conte, c’est l’imagination au pouvoir 🙂

 

Un support pédagogique sous forme d’un jeu de cartes pour aider l’enfant à apprendre à raconter, à l’oral ou à l’écrit (voir article ICI) ou (ICI), pour entrainer sa mémoire (fini le par coeur, voir la video), pour se lancer à raconter en français, anglais, allemand, esperanto.

POUR QUI ?

Que vous soyez parents, grands-parents, enseignants, éducateurs, animateurs, professionnels de l’enfance, thérapeutes, le tarot-conte permet d’établir une relation d’aide, une ambiance conviviale, ludique qui permet de bons moments de partage et d’apprentissage.

  •  Créé par une enseignante et maman
  •  Des familles et des professionnels déjà conquis
  • Une référence dans les jeux ludo-éducatifs

Une utilisation du tarot-conte

en français et en anglais par Marie Martinot, auteure du blog Apprenti’sens

Le tarot-conte, c’est :

80 cartes

78 cartes illustrées (des cartes personnage, animal, objet, lieu) + une carte de règles.

avec une légende en 4 langues

(français, anglais, allemand, esperanto).

2 cartes de règles

1 livret de 20 pages avec 14 jeux et activités

(des vidéos sur la chaine pour encore plus d’idées d’utilisation).

1 sac en coton pour ranger les cartes et le livret

Pour plus de détails voir d’autres vidéos, par exemple, sur la chaine ICI et ICI

Le tarot-conte c’est :

✅ De bonnes parties de rigolade
✅ Du partage
✅ Des émotions
✅ De l’imagination
✅ Des techniques de mémorisation

et un tas d’autres surprises !

👍 Des enseignants, des parents et des professionnels (orthophonistes, thérapeutes, animateurs) ont été convaincus par le jeu du tarot-conte 😍

🖊 Le jeu est auto-édité
🔥 Le stock est limité (oui, mes finances sont limitées)
 Il est introuvable en magasin (vendu uniquement sur mon blog)
📃 Il est imprimé en Allemagne, les sacs sont faits aux Pays-Bas

(Oui, question d’éthique, même si cela revient plus cher)

Témoignages

tarot-contetarot-conteJ’étais en séance avec un élève ‘bouge-bouge’, j’ai sorti le tarot à la fin pour lui montrer qu’il a de la mémoire, et c’est le seul moment où il était concentré en 1 heure 😆 il en a re-demandé après! on s’est eclaté avec 🙂 Marie Martinot, la fée des apprentissages du blog Apprenti’sens pour apprendre à apprendre.

tarot-conteJ’ai commencé à raconter des histoires le soir avec ma fille de 6 ans juste avant de se coucher. Mon grand de 11 ans était presque jaloux. Il a proposé que l’on invente l’histoire du soir à 3. Figurez-vous que mon mari nous a rejoints. C’est devenu notre petit rituel du soir. MERCI à vous. Vos cartes sont de toute beauté. Ellen R., maman et orthophoniste.

tarot-conteBravo pour ce tarot contes ! Les illustrations sont très réussies : suffisamment figuratives pour offrir un support solide à la narration, et enrichies d’une touche plus onirique, qui invite au symbolisme, à l’imaginaire. Valérie Dauphin, professeure des écoles spécialisée accompagnant les enfants en difficulté, auteure. Voir son site ICI.

Le tarot-conte géant

tarot-conte géantLe tarot-conte format tarot (6 x 11,3 cm) est idéal pour les familles, le travail en groupe de 5 à 7 en classe, chez l’orthophoniste ou en soutien individuel (ou en petit groupe).

Lorsque je fais des animations en classe ou en centre de loisirs et que je raconte à un groupe d’enfants, j’utilise un tarot-conte géant : chaque carte est au format A5 (14,8 x 21 cm). Vous êtes de plus en plus nombreux à me le demander. Je n’en ai pas de stock, le tarot-conte géant est est imprimé à l’unité.

Si vous le commandez, comptez entre 8 et 15 jours de délai.

Si l’aventure vous tente, rendez-vous dans la boutique 🙂

Partagez à vos amis, collègues qui aiment les histoires ! Vous ferez des heureux.

Et cela, ça n’a pas de prix 🙂

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2 commentaires sur “Raconter des histoires

  1. Bonjour. Je viens de découvrir votre vidéo sur le conte à l’école et votre site Facebook lié à la créativité. C’est vraiment une bouffée d’oxygène. Bravo à vous!
    Je suis intéressée par le conte à l’école par le biais du tapis à histoire. J’aimerais me lancer dans ce projet. Pourriez-vous me contacter si vous avez un peu de temps? Je vous en remercie.

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Encore une histoire !

Une histoire par photo

une histoire par photoA 5 ans, j’ai eu un appareil photo.
Il ne m’a jamais quitté.

Chaque photo était une histoire.

Un monde infini s’est ouvert à moi,

nourri par mes histoires et celles que je lisais.

Naissance du tarot-conte

Le tarot-conte est né des photos et dessins amassés au cours des années.

Raconte-moi une histoire !

jeu du tarot-conteIl était une fois un petit garçon qui s’ennuyait chez lui. Il prit son grand bâton et partit à l’aventure.

Sans s’en apercevoir il entra dans la forêt enchantée.

Le faucon qui le suivait de loin s’approcha et le mit en garde :

– attention petit garçon, tu entres dans la forêt enchantée !

– Je n’ai pas peur.

Il n’avait pas fini sa phrase que la sorcière apparut.

– Où va -tu petit garçon ?

– Je pars à l’aventure.

– Viens te reposer dans ma petite maison.

Le petit garçon tout content de trouver quelqu’un de sympathique suivi la sorcière.

La sorcière est-elle une gentille sorcière ou une méchante sorcière ?

Que va-t-il se passer ?

inventer des histoiresLa sorcière transforme l’enfant en grenouille ?

La sorcière fait travailler l’enfant dans son usine ?

Le nain va aider l’enfant ?

La sorcière va-elle donner à l’enfant des pièces pour qu’il continue son chemin ?

A vous de décider et de continuer l’histoire 🙂

Quelle carte choisissez-vous ?

Dites-le dans les commentaires 🙂

Plébiscité !

Le jeu a convaincu de nombreux enseignants, des parents, des orthophonistes, des professionnels qui travaillent avec les enfants (orthophonistes, animateurs, coachs, thérapeutes) et bien sûr il a convaincu les enfants.

Il permet de développer son imagination, d’enrichir son vocabulaire, de mémoriser, d’être attentif à l’autre, concentré, perspicace, inventif, actif.

Toutes les compétences pour réussir à l’école et dans la vie.

Avec le tarot-conte, raconter des histoires ?

C’est un jeu d’enfant avec 78 cartes pour des milliers d’histoires.

Merci de vos avis 🙂

isabellerobin.euJ’étais en séance avec un élève ‘bouge-bouge’, j’ai sorti le tarot à la fin pour lui montrer qu’il a de la mémoire, et c’est le seul moment où il était concentré en 1 heure il en a re-demandé après! on s’est éclaté avec. Marie Martinot, la fée des apprentissages du blog Apprenti’sens.

isabellerobin.euJ’ai commencé à raconter des histoires le soir avec ma fille de 6 ans juste avant de se coucher. Mon grand de 11 ans était presque jaloux. Il a proposé que l’on invente l’histoire du soir à 3. Figurez-vous que mon mari nous a rejoints. C’est devenu notre petit rituel du soir. MERCI à vous. Vos cartes sont de toute beauté. Ellen V., maman et orthophoniste.

isabellerobin.euPlus de problèmes pour écrire des rédactions en classe. L’imagination est débridée grâce au support des cartes. Un fabuleux outil pour travailler l’oral, l’écrit et aussi la mémoire. De nombreux jeux possibles grâce au livret d’accompagnement. Je recommande. Pierre- François L., professeur des écoles.

isabellerobin.euLe jeu « mémoire d’éléphant » est le préféré de nos résidents. C’est devenu une petite habitude après la sieste. Chantal R., animatrice en maison de retraite.

Inventer des histoires ?

Un jeu d’enfant avec le tarot-conte 🙂

Connaissez-vous des enfants, des ados, des adultes qui aiment les histoires ?

isabellerobin.euAlors partagez l’article, la video, pour le plus grand bonheur de tous 🙂

Et si l’aventure vous tente, commandez le tarot-conte ICI.

 

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Raconter est un sport :)

Importance du langage oral

une histoire en mathDévelopper le langage oral est une des compétences clés pour réussir à l’école et dans la vie. On a sans cesse besoin de raconter des histoires, des histoires vraies ou imaginaires.

Tout est histoire

À l’école dans toutes les matières.

En math par exemple, qu’est-ce qu’un problème ? Une histoire avec des nombres.

 

Dans la vie de tous les jours.

En famille

Quand vous racontez votre journée, c’est une histoire.

Quand vous allez à un entretien d’embauche, c’est bien votre histoire que vous racontez à votre futur employeur.

Quand vous êtes avec des amis, vous racontez votre travail, votre vie, des blagues.

Raconter : un sport

On est plus ou moins à l’aise pour raconter.

La bonne nouvelle : raconter, c’est une compétence que l’on peut travailler 🙂

C’est comme un muscle, il faut l’entrainer !

Je vous propose de vous entrainer avec des images.

Je vous montre celles du tarot-conte mais vous pouvez vous servir de vos propres images, photos, cartes postales, ….

Prêt ?

C’est parti ! A vous de jouer ! Raconter votre fin dans les commentaires 🙂 MERCI

 

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1 commentaire sur “Raconter est un sport :)

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Créer des histoires à Halloween

créer des histoiresComment créer des histoires ?

Vous souhaitez développer le langage oral, l’écriture chez vos élèves mais vous n’êtes pas forcément toujours inspiré-e.

Vos élèves sont inspirés.

C’est ça le secret 🙂 Il suffit juste de leur donner un outil pour démarrer et leur imagination se débride.

Des cartes

Donnez-leur des cartes du tarot-conte ou des images et photos découpées dans des magazines. Les illustrations sont toujours un support très apprécié et aidant pour parler, écrire. Certains disaient à une époque « le choc des photos » 🙂

L’enfant, l’élève ne se retrouve pas seul devant une page blanche ou devant un groupe à qui il doit raconter.

Avec une image, on peut dire, écrire un premier mot qui décrit ce qu’on voit : une sorcière, une baguette magique, un masque.

A partir de ce premier mot, on peut poser des questions. Cela peut se faire en groupe ou individuellement.

Prenons l’exemple du masque :

  • Qui est derrière le masque ?
  • Quels sont les autres masques en arrière-plan ?
  • Que représente ce masque ?
  • Pourquoi est-ce qu’on met un masque ?

Cela permet d’imaginer plein d’histoires.

Si l’activité est menée en groupe, les cartes permettent une écoute active : chacun participe, a voix au chapitre. La carte est une médiation.

Déroulement possible

Avec le tarot-conte (ou d’autres cartes que vous fabriquez)

Première phase en grand groupe, à l’oral

  1. Choisir une carte en fonction du thème sur lequel on veut travailler. (reprenons la carte du masque qui se prête bien à la saison d’halloween)
  2. Décrire la carte
  3. Poser des questions à partir de la carte (des histoires commencent à germer dans chaque tête).

Deuxième phase en petits groupes de 2 ou 3 ou individuellement, à l’oral

  1. La carte du masque est posée sur la table
  2. Un premier joueur tire au hasard (ou choisit dans le jeu) une autre carte (exemple le roi). Il commence l’histoire : Il était une fois un masque noir avec un grand bec qui était la propriété d’un roi. Celui-ci revêtait son masque à la tombée de la nuit.
  3. Le deuxième joueur tire au hasard (ou choisit dans le jeu) une autre carte (exemple : la forêt enchantée) et il continue l’histoire : ainsi vêtu, il se dirigeait chaque nuit vers la forêt enchantée. C’était un lieu que personne ne fréquentait. De nombreuses légendes couraient à son sujet ….
  4. Ainsi de suite avec tous les joueurs. Si les groupes sont formés de 3 personnes, on peut décider au départ que chaque joueur du groupe tirera 2 cartes et que le dernier à parler finira l’histoire.

Phase de mise en commun

Chaque groupe va raconter à l’ensemble de la classe son histoire à l’oral. Des questions seront posées sur cette histoire. Chacun pourra donner son avis, des suggestions en respectant la règle « je ne me moque pas ».

Trace écrite

Cette séance peut donner lieu à un prolongement écrit, individuellement ou en petits groupes.

Chacun pourra écrire son histoire : celle qu’il a faite oralement avec son groupe ou une autre qu’il invente à partir de toutes les idées entendues lors de la mise en commun.

Les histoires écrites peuvent donner lieu à une lecture devant le groupe.

Elles peuvent être illustrées et rassemblées dans un cahier ou un album.

Du travail individuel de chacun nait une oeuvre collective qui pourra passer dans les familles le soir. Les enfants, qu’ils aient 4 ans ou qu’ils soient ados, sont toujours très fiers de montrer leur travail.

Cette technique fonctionne avec des enfants (pour les enfants de maternelle, leur faire faire d’abord le dessin puis ils dictent l’histoire à l’adulte), des adolescents et des adultes.

A vous de jouer !

Et de partager si vous pensez que cela peut aider un -e collègue 🙂

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Les compléments à 10 avec des cartes

Importance du travail sur les compléments à 10 

Un élève qui maîtrise les décompositions de 10, les compléments à 10, peut calculer une addition rapidement, (et plus tard facilement calculer une soustraction).

En calcul mental (dans la vie de tous les jours), on a souvent recours aux décompositions de 10.

Des séances de manipulations sont nécessaires pour ancrer cette notion. Puis je proposais aux enfants un jeu avec les cartes Fifi apprend à compter.

La circulaire de rentrée 2019 rappelant les priorités pour l’école primaire indique :

  • En mathématiques, les élèves s’approprient les nombres par la manipulation, le jeu et le calcul mental au quotidien. Ils s’exercent en particulier sur les compléments à 10.
  • Calculer avec des nombres entiers, mentalement ou à la main, en utilisant le jeu.

Objectif, compétences travaillées

Consolider et systématiser l’apprentissage des compléments à 10.

(Cette notion aura été travaillée au préalable.)

Calcul mental.

Présentation du jeu Fifi apprend à compter

Le jeu est constitué de 54 cartes :

  • 30 cartes nombres (3 fois les nombres de 1 à 10)
  • 20 cartes famille
  • 1 carte FIFI
  • 3 cartes de règles

Ces cartes permettent de jouer à plusieurs jeux mathématiques.

les compléments à 10Présentation d’une carte nombre du jeu

J’ai conçu les cartes nombre pour que les enfants qui ont le plus de difficultés aient différentes manières de représenter le nombre à leur disposition.

Si la classe n’a pas ce jeu, l’enseignant peut utiliser un jeu de cartes de 54 cartes (en enlevant les figures).

 

Compétences du domaine enseignement moral et civique travaillées avec le jeu

  • socialisation : respecter autrui (celui qui gagne, celui qui perd, attendre son tour)
  • Respecter une règle
  • Se tromper n’est pas un drame
  • Prendre confiance en soi

Déroulement de la séance

Ce jeu peut être utilisé lors des ateliers ou en séance avec tous les enfants mais dans ce cas, il faut plusieurs jeux de Fifi. Un jeu pour 4 enfants.

Personnellement, j’utilisais ce jeu une fois avec toutes la classe puis régulièrement lors des ateliers de l’après-midi.

Le jeu

  • Distribuer 6 cartes à chaque joueur

Laisser les enfants distribuer. C’est une activité mathématique.

  • Le joueur qui commence (celui placé à gauche du donneur) pose deux cartes : leur somme doit faire 10.
  1. S’il peut placer deux cartes qui font 10 une fois additionnées, les cartes sont posées de côté. C’est au joueur suivant de jouer.
  2. S’il ne peut pas poser deux cartes d’un total de 10, il pose une carte (celle de son choix).

Le joueur suivant essaie de compléter avec une de ses cartes pour que le total fasse 10.

S’il peut compléter, les deux cartes sont placées de côté. C’est au joueur suivant de jouer.

  1. Si non, le joueur suivant essaie de compléter, ainsi de suite.
  2. Si personne n’arrive à compléter, le joueur qui vient de jouer reprend sa carte.
  3. Le joueur suivant joue de la même manière : il doit poser deux cartes dont le total est 10. S’il ne peut pas, reprendre les étapes à partir de 2.
  • Le gagnant est celui qui n’a plus de cartes.

Variante

Quand les enfants commencent à maitriser les compléments à 10, ils trouvent la variante suivante :

Les joueurs posent plus de deux cartes pour faire 10.

Exemple : 5 + 2 + 3

Même chose pour les joueurs qui doivent compléter, ils peuvent poser deux cartes ou plus.

Exemple : un joueur pose un 3, le joueur suivant peut poser 1 + 2 + 4.

Ce jeu a toujours eu beaucoup de succès.

Compléments à 10 dans les familles

J’avais plusieurs jeux dans la classe. Un jeu partait le soir dans les familles.

L’enfant est toujours très fier de montrer un jeu de l’école et d’apprendre la règle à ses parents, frères et soeurs.

A vous de jouer !

Si vous pensez que l’article peut être utile à des collègues, à des familles, n’hésitez pas à le partager !

 

 

 

 

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4 commentaires sur “Les compléments à 10 avec des cartes

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19 raisons (+1) pour jouer

apprendre en jouant

 

  1. 1.s’amuser et prendre du plaisir
  2. Partager un bon moment avec ses amis, sa famille, ses élèves
  3. Apprendre à suivre des règles
  4. Créer d’autres règles
  5. Apprendre
  6. Se servir de son cerveau 🙂
  7. Apprendre à se connaître
  8. Développer sa mémoire
  9. Apprendre des stratégies
  10. Apprendre à perdre
  11. Prendre des risques sans danger
  12. Rejouer et dépasser les conflits, les rivalités
  13. Développer son langage et sa manière de parler aux autres
  14. Gérer ses émotions
  15. Développer son attention
  16. Développer sa concentration
  17. Faire des choix entre plein de jeux différents
  18. Passer d’un monde à un autre
  19. Apprendre à analyser
  20. S’évader de la routine

Plus aucune excuse pour ne pas jouer 🙂

Trouvez-vous d’autres raisons de jouer ? Soyez généreux : partagez vos réflexions 🙂

Le tarot-conte répond à ses 20 raisons. Vous connaissez ? Vous y jouez déjà ?

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2 commentaires sur “19 raisons (+1) pour jouer

    1. Tout à fait d’accord avec toi Mary 🙂
      Accepter de se tromper c’est plus facile à apprendre quand on joue 🙂
      Merci Mary 🙂

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C’est en forgeant qu’on devient forgeron !

20 idées pour écrire avec plaisir

Isabelle Robin écrireSi vous me suivez depuis un certain temps, vous savez que les activités mise en avant pour l’écriture de texte dans ma classe sont :

Le texte libre et le journal

La correspondance

L’enquête-album.

 

La grammaire-conjugaison et le style sont travaillés lors de mise au point collective (voir le livret sur le journal), nettement plus fun et efficace que les corrections individuelles ennuyeuses.

apprendre à écrireCela ne m’empêche pas de pratiquer toutes sortes d’activités d’écriture.

Elles sont particulièrement adaptées à l’élémentaire (du CP au CM2) mais elles peuvent être transposées en maternelle : travail oral et écriture au tableau sous la dictée des élèves.

Voici 20 activités pour écrire avec plaisir

A chaque fois :

Chacun écrit ce qu’il peut.

Souvent, j’aide : j’écris au tableau les mots difficiles que l’on me demande.

On met en commun, on discute et chacun peut réécrire son texte.

La production de chacun peut être mise dans un cahier d’écriture/d’écrivain.

Écrire

  1. A partir de deux photos ou cartes postales d’une même ville mais à des époques différentes ou du tarot-conte.
  2. A partir de tableaux de peintre. Certains s’y prêtent bien : Magritte, Dali,…
  3. A partir d’une illustration d’époque en noir et blanc d’un conte (voir bibliothèque Gallica en ligne : exemple ici pour le petit chaperon rouge de Perrault)
  4. A partir de timbres de collection

On peut demander aux élèves d’en apporter. S’il y a suffisamment de timbres, travailler à partir du vrai timbre en couleur, c’est l’idéal. Autrement, il faut en photocopier. On peut en photocopier plusieurs par page. L’élève choisit celui qu’il veut.

  1.  A partir d’un extrait de bande dessinée.

Plusieurs variantes : Les textes ont été enlevés des bulles.

Les textes sont dans les bulles, il faut décrire les images ou trouver ce qui s’est passé avant/ après.

  1. A partir d’une affiche de cinéma, de livre, de musique, de théâtre, …
  2. A partir d’une publicité (le titre, les textes ont été masqués). L’enfant essaie de faire une publicité pour le produit qu’il veut à partir de l’image.
  3. Écrire à partir d’un mot inconnu, bizarre : aconché, un lagan, un tétrarque, …

Voici le lien du dictionnaire des mots rares

  1. Écrire à partir d’un nom de lieu lointain : Zanzibar, Zhengzhou, … les enfants adorent les mots commençant par z 🙂
  2. Écrire à partir de la couverture d’un livre, avec ou sans la 4ede couverture.
  3. Écrire à partir du début d’une histoire. Imaginer la suite.
  4. Écrire à partir de la fin d’une histoire. Imaginer ce qui s’est passé avant.
  5. Donner un texte où vous avez supprimé deux paragraphes. Vous indiquez où vous les avez supprimés. Les enfants écrivent les paragraphes qui manquent.
  6. Écrire à partir d’une phrase de 3 mots. Il s’agit à chaque nouvelle phrase de rajouter un mot. On peut commencer par un travail collectif. Les enfants adorent. C’est un jeu.

Exemple :

Le père joue.

Le père joue avec son enfant.

Le père joue au ballon avec son enfant.

Le père joue au ballon avec son enfant dans le jardin.

Le père, heureux, joue au ballon avec son enfant dans le jardin.

Etc.

  1. Écrire en n’utilisant pas une lettre (comme Perrec). Vous imposez cette lettre ou l’enfant choisit.
  2. Changer le point de vue.

Donner un texte avec un personnage qui raconte.

Exemple : je m’appelle Hélène et j’ai 10 ans. Hier en revenant de l’école, j’ai trouvé un chat, trop beau !! Je l’ai ramené chez moi. Je lui ai donné du lait et j’ai joué avec lui. Quand maman est arrivée, elle n’était pas contente. Elle m’a demandé de ramener le chat où je l’avais trouvé. Maintenant, c’est moi qui ne suiss pas contente.

Demander aux élèves de réécrire le texte du point de vue du chat, de la mère.

  1. Inventer des néologismes et écrire la définition.
  2. L’acrostiche

Il s’agit de prendre un mot et d’écrire un petit texte avec les premières lettres de ce mot.

Exemple : soleil

Sous un arbre

On peut dormir

Longtemps

En été

Inutile de prendre une couverture

Le soleil nous réchauffe.

(Oui, on peut faire mieux comme acroctiche)

  1. Écrire des comptines pour les classes maternelles

Pour aider les enfants, on utilise la structure d’une comptine connue, par exemple une souris verte puis les enfants inventent.

Un(e) …. qui (…) dans ….

Je …. par …

Je  … à ….

Ce(s) me disent : … dans ….

…. dans ….

Ça fera un(e)….

S’entrainer à les lire, les dire et aller visiter les classes maternelles.

Les enfants sont très fiers de présenter leurs productions.

  1. A partir de documents d’histoire, géographie, sciences

Par exemple, une reconstitution de la grotte de Tautavel, une photo d’un chantier naval avec un paquebot en construction, une bicyclette, …

Cet exercice d’écriture demande à ce qu’il y ait eu une discussion avant sur l’illustration.

Cela peut aussi clore une leçon.

Parfois je fais une fiche récapitulative que chacun colle dans le cahier d’éveil.

 

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

C’est en écrivant qu’on devient écrivain

 

Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager.

Vous avez peut-être aussi d’autres pratiques d’écriture.

Ne soyez pas égoïste, partagez-les dans les commentaires 🙂

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2 commentaires sur “C’est en forgeant qu’on devient forgeron !

  1. Faire écrire. Au CP, j’avais mis en place une boîte aux lettres, des vraies enveloppes et on faisait une correspondance entre les élèves de la classe. Un peu comme si on faisait les remarques, félicitations, etc, du Conseil mais à l’écrit et en plus personnel. Et ceux qui avaient moins de courrier, c’est moi qui leur mettait un petit mot. Motivant.

    1. Merci Marie-Pierre de ton témoignage. C’est vrai que les élèves adorent recevoir des lettres. C’est pour cela que je mettais en place chaque année une correspondance avec une autre classe, pas par internet mais par la poste : l’objet lettre est si rare maintenant que les élèves sont émerveillés.

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Apprendre à compter avec des cartes

  Jouer aux cartes pour consolider les apprentissages

En tant que parents, les cahiers de vacances, ça n’a jamais marché avec mes enfants. Pourtant (parait-il), les copains arrivaient à les finir …. Hum …

En tant qu’enseignante, les fiches à remplir, j’ai trouvé toujours (très souvent) cela rébarbatif et peu pédagogique. Les enfants ne montraient pas un enthousiasme délirant pour les remplir. J’ai donc (assez) vite cherché d’autres méthodes pour la maison, pour l’école. Le jeu fut une de ces méthodes. J’ai vu nettement plus de plaisir dans les yeux de mes enfants et dans ceux de mes élèves. Il y a environ un mois, madame Durand, une ancienne mère d’élève est venue me voir pour sa petite dernière qui rentre au CP et (je cite): « Elisa ne connait pas ses nombres comme Paul les connaissait. Vous nous faisiez passer un jeu de cartes le soir. J’ai cherché dans le commerce, je ne le trouve pas. C’était quelle marque ? »

Un jeu conçu par une enseignante-maman

Et bien comment dire … La marque ? Fabrication maison, les différents jeux de ma classe étaient testés d’abord sur mes enfants (oui ce furent des cobayes) puis sur mes élèves. Quand ils fonctionnaient bien, je les fabriquais en double et un jeu passait dans les familles le soir. L’enfant était toujours content d’apprendre à ses parents, à ses frères et soeurs un nouveau jeu. OUI, madame Durand fut déçue. J’aime beaucoup madame Durand. On voudrait qu’elle soit la mère de tous nos élèves 🙂 MAIS sa dernière phrase m’a donné une idée : vous devriez commercialiser vos jeux. La phrase de madame Durand est venue dans mon rêve la nuit suivante. Non, je ne vous autorise pas à faire une psychanalyse à partir de ce que je vous dis 🙂 D’ailleurs, je vais vous passer les détails de tout le processus. Résultat : je viens de faire éditer mon premier jeu 🙂 Fifi apprend à compter ! Fifi, en souvenir du lapin de ma fille 🙂   Avec ses cartes vous pouvez :  
  • reconstituer des frises numériques, de 1 à 10 (2 variantes)
  • jouer au mémory (2 variantes)
  • jouer à la bataille ( 2 variantes)
  • jouer au mistigri
  • jouer aux familles
  • jouer avec des dés
  • dessiner
  • inventer d’autres règles
Fini le cahier de vacances ennuyeux, fini les fiches à compléter !!

Place au jeu, aux relations entre enfants et adultes 🙂

Votre enfant, vos élèves vont apprendre à compter, à être attentif, concentré, à mémoriser. Créez de bons souvenirs avec les enfants ! Un support pédagogique sous forme d’un jeu de cartes pour aider l’enfant à apprendre à compter, à additionner, soustraire, à se concentrer. Des cartes qui permettent une multitude de jeux : bataille, mistigri, mémory, jeu des familles, frise numérique, additions. Apprendre, réviser, consolider des apprentissages en jouant 🙂 Un support pédagogique ludique idéal déjà utilisé dans de nombreuses classes, dans des familles et par des rééducateurs. Jeu testé et approuvé par les enfants, les parents, les enseignants 🙂 Pour les enfants de 3 à 6 ans. Découvrez tous les jeux possibles (et même plus) en vidéo

Ce n’est pas UN jeu mais PLUSIEURS JEUX.

Plus besoin d’avoir plusieurs jeux dans son sac 🙂 Apprendre à compter avec des cartes,  mes élèves, mes enfants ont adoré Les vôtres risquent d’adorer. Ils ne vont pas s’ennuyer, vous non plus ! Facile de changer de jeux. En plus, l’enfant découvre les nombres de manières différentes 🙂  Deux jeux de mémory (dont un que les adultes adorent)  Un jeu de mistigri  un jeu de familles avec des actions à réaliser autour des nombres  Un jeu de bataille (2 versions)  et si vous avez des pions et des dés, vous pouvez faire encore plus de jeux

Apprendre les compléments aux nombres de 1 à 10

(vidéo ci-dessous) Je ne sais pas pour vous mais cet apprentissage des compléments est assez laborieux avec les élèves. Il n’y a pas de recette miracle. L’idéal est de le travailler de plusieurs manières. Pour moi la manipulation est obligatoire et première. Le travail avec les doigts de la main est important car c’est un outil que les enfants ont toujours sur eux. Pour consolider et mémoriser les compléments, je vous propose le petit jeu suivant. Il peut se jouer à 2 (ou éventuellement à 3). Le joueur 1 distribue 7 cartes à chacun. Les autres cartes forme la pioche 1. Le joueur 2 commence. Il pose une carte sur la table. Le joueur 1 doit poser sur la table deux cartes complémentaires pour ce nombre ou le même nombre. Les cartes posées sont mises en tas et forment la pioche 2 qui servira si la première pioche 1 n’a plus de cartes. Si le joueur ne peut pas jouer, il pioche une carte et voit s’il peut jouer. S’il ne peut toujours pas jouer, le joueur 2 pose une nouvelle carte. Le joueur qui n’a plus de cartes a gagné.   Dans ma classe, j’avais ce jeu en double : Dans la journée, il pouvait y avoir deux atelier jeu (ou un atelier jeu et un jeu en « libre service » durant les moments jeux libres). Le soir, un enfant emportait le jeu chez lui Pour jouer avec ses parents, frères et sœurs. Un gros succès. Les enfants adoraient montrer, expliquer le jeu à la famille.

  😍 Le jeu est conforme aux nouvelles instructions officielles de maternelle

 (ah, ah ! J’étais en avance sur les I.O.) 🖊 Le jeu est auto-édité 🔥 Le stock est limité (oui, mes finances sont limitées)  Il est introuvable en magasin (je ne le vends que sur mon blog) 📃 Il est imprimé en France (Oui, question d’éthique, même si cela revient plus cher) Si l’aventure d’une pédagogie ludique pour vos élèves, vos enfants vous tente,

rendez-vous à la boutique du blog.

N’hésitez pas à partager autour de vous si cela peut aider un enfant !
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2 commentaires sur “Apprendre à compter avec des cartes

  1. Est ce qu il y a une notice avec les différentes possibilités de jeux selon les âges avec les cartes à compter ou c’est uniquement visionnable sur le blog

    1. Il y a une notice dans la boîte. Mais malheureusement je n’ai pas indiqué quel jeu pour quel âge. Un oubli … En fait, ce n’est pas si évident de donner un âge pour les différents jeux. J’ai vu certains PS jouer avec plaisir au mistigri, d’autres s’en détourner complètement mais adorer faire la frise numérique … Même chose pour le jeu des familles avec les MS et les GS. le mémory triplette a remporté beaucoup de succès chez presque tous les enfants (et les adultes !!!).

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La peluche : préparer la classe sans stress :)

Les peluches en classe ?

Encore un effet de mode ??

NON, je les utilise depuis plus de 10 ans en classe de maternelle.

 

Je les ai utilisées en classe élémentaire aussi 🙂

 

En maternelle

Je vous invite à (re)voir la vidéo :

Ecouter et raconter des contes aux enfants

En élémentaire

  1. Fabriquer des peluches,
  2. Inventer une histoire

(ou l’inverse : inventer une histoire puis fabriquer les peluches)

3. Aller raconter son histoire en maternelle

 Succès garanti (j’ai testé)

peluche à fabriquer soi-mêmeFabrication (facile)

Certaines, certains d’entre nous sont des experts en couture. Dans ce cas-là, pas besoin de mes conseils.

D’autres débutent en couture.

Certaines, certains n’ont jamais cousu un bouton 🙂

Alors faire une peluche … C’est comme envisager de monter l’Himalaya 🙂

La solution ?

  1. Un patron hyper simple
  2. Des matériaux faciles d’utilisation (voir sous la video)
  3. Pas besoin de machine à coudre : juste du fil et une aiguille 🙂

Découvrez la vidéo

doudouL’idéal est d’utiliser des tissus de récupération comme dans ces modèles :
tee-shirt, chemise, serviette, …

Le problème : plus difficile à coudre. Souvent il faut coudre sur l’envers et retourner la peluche, la bourrer et finir de coudre à la main.

Le secret de la couture facile est dans l’utilisation de la feutrine :

  1. pas besoin de faire des ourlets
  2. facile à coudre à la main.

Je vous indique ici quelques références de matériaux que j’utilise.

Bien sûr, vous pouvez trouver ce que vous souhaitez dans des magasins de tissus, de travaux manuels.

J’habite à la campagne et c’est vrai qu’internet tend à être mon grand magasin. Je vous mets les liens vers Amazon, juste à titre indicatif. Choisissez l’entreprise qui vous plait 🙂

feutrine : elle ne doit pas être trop fine. Attention si vous commandez par internet aux dimensions des coupons (et ne pas prendre de feutrine avec un coté adhésif).

exemple ICI

le fil : si vous utilisez de la feutrine, prenez du fil à broder ou du fil à crocher. On peut jouer avec les couleurs.

exemple ICI

les ciseaux : IMPORTANT. Toutes les couturières vous le diront : des ciseaux qui ont coupé du papier ne couperont plus correctement le tissu. Réservez une paire de ciseaux pour couper le tissu.

exemple ICI

les détails qui font la différence

les boutons fantaisie : pour les yeux par exemple. Les enfants sont fans de ces petits détails. On peut récupérer des boutons. Demandez aux parents qui seront heureux de vous en fournir. Si vous avez un peu de budget, les boutons fantaisie donnent une petite touche originale.

exemple ICI

rembourrage : on peut demander aux parents de vieux oreiller (attention quand même à l’hygiène), des tissus, des bas ou acheter de la ouate.

exemple ICI

aiguille : si vous utilisez la feutrine, vous pouvez utiliser une aiguille assez grosse. Vous serez peut-être tentée par une aiguille à broder avec les enfants mais ce n’est quand même pas pratique pour coudre. Mieux vaut une aiguille qui « pique ».

Des livres pour plus d’idées 🙂

Pour les personnages :

Ma poupée en feutrine

Pour les animaux :

Animaux en feutrine

un petit rappel : coudre détend (même quand on est débutant-e), coudre élimine le stress. ESSAYEZ 🙂

Bonne couture !

Montrez vos réalisations dans les commentaires !

Cela encouragera les plus timides à se lancer 🙂

Et n’hésitez pas à partager cet article à une collègue ou un collègue 🙂

Partager, c’est DÉJÀ agir 🙂

 

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Maîtresse, il m’a cogné !

Isabelle Robin le conseil
À peine une semaine après la rentrée de janvier, jeudi 6h du matin, Véronique m’envoie ce mail:

« J’ai la boule au ventre. Déjà que c’était pas facile de reprendre ma classe après les fêtes de fin d’année, avec le froid qui donne envie de rester au chaud mais quand Johnny a lancé en rentrant de récréation : « Maîtresse, il m’a cogné » et que je l’ai vu rouge de colère, le point levé, courant après un autre, j’ai senti ma bienveillance vaciller, mes bonnes résolutions de 2019 s’effondrer. Je me suis dit : ça va recommencer comme avant les vacances : les bagarres, les taquineries, les moqueries, … Ça m’épuise d’avance… Tu crois vraiment qu’un conseil pourrait régler les (mes) problèmes ? »

OUI … Non … Oui …

UN des gros problèmes en classe

(à égalité avec la gestion de l’hétérogénéité) est :

La gestion des problèmes de comportement des élèves.

Les réponses dans le sondage de décembre l’ont clairement fait apparaitre.

Voici quelques-uns de vos témoignages :

 

Maîtresse, il a traité ma mère !

Maîtresse, il a piqué ma gomme !

Maîtresse, il copie et il dit que je triche !

Maître, elle m’a donné une claque !

Maître, il veut pas que je joue au foot à la récré !

Maîtresse, il dit que je suis un c** !

 

Ça, c’est pour ce que les élèves disent …

Et vous :

« Arrêtez de vous traiter, de vous bagarrer ou je punis ! »

« Johnny, va au fond de la classe jouer, tais-toi et calme-toi ! »

« Les autres, chuttt…, on travaille maintenant ! »

 

Être un gendarme plutôt qu’une maîtresse

Les entendre bavarder continuellement

La violence verbale ou physique

Le manque d’attention

Cela vous parle autant qu’à moi.

 

Il existe certainement plusieurs solutions.

En début de carrière, j’en ai essayé certaines :

Crier

Punir

Exclure

Convoquer les parents

Certains ont trouvé diverses solutions

  • leur lire des contes mythologiques
  • de donner des médailles de fierté, des cartes de champion, des clés de la confiance
  • le sonomètre, la méditation
  • donner des privilèges aux gêneurs pour qu’ils restent calmes
  • féliciter ceux qui ont le bon comportement…
  • l’ (les) envoyer chez le/la psychologue scolaire

Je ne critique pas

J’ai longtemps cherché

La plupart des solutions marche sur le coup

mais pas dans la durée.

 

Ça épuise

Ça frustre

 

Puis j’ai rencontré des collègues

Qui pratiquaient

la pédagogie institutionnelle

Ça m’a convenu.

J’y ai trouvé des solutions

à ces problèmes de « discipline » dont :

LE CONSEIL

J’ai utilisé le conseil pendant les 32 dernières années.

Aller voir sur cette page un exemple de conseil 🙂

Dans un livret, je vous partage cette expérience.

Qu’allez-vous trouver

dans ce livret de 28 pages ?

du pratique

du concret

des fiches-guides

Pas de bla bla

Ce qu’est le conseil

Comment je le mets en place (en maternelle, en élémentaire)

Comment, au-delà des problèmes de comportement,

il permet d’aller plus loin

de dynamiser la classe

de lancer des projets.

Tout un programme !

 

Ce livret pour 14 euros seulement 

voir la boutique ICI

PS : si vous êtes intéressé-e par le livret sur la phrase-clé

(ou comment travailler en français par niveau à partir des textes élus ?)

C’est ICI

N’hésitez pas à partager cet article si vous connaissez des collègues qui cherchent des solutions aux problèmes de « discipline ».

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livre l’entrée dans la réussite

Le chemin se fait en marchant … comme dit le poète António Machado.

Chacun à son rythme, chacun à ses niveaux.

Tous les enfants ne marchent pas à 10 mois mais tous courent à 5 ans.

C’est la même chose pour la lecture, l’écriture, pour tous les apprentissages scolaires ou autres.

Facile à dire dans un monde où l’évaluation est au centre des apprentissages, au centre de la vie de chacun.

Evaluer, c’est donner de la valeur.

Valeur vient de valere, qui veut dire être bien portant, fort, être puissant et donc valoir.

L’évaluation pourrait-elle donner de la force à l’enfant ?

Evaluer pour qui ? Pour l’élève, pour les parents, pour l’enseignant ?

Associer réellement l’élève à l’évaluation

(ce que demandent les instructions officielles)

n’est pas tâche facile avec un jeune enfant.

L’idée est de lui faire prendre conscience de ses réussites pour qu’il se donne de la valeur.

Au fil de l’année, des années, il mesure le chemin parcouru en feuilletant son cahier de réussites.

Cela fait dix ans que je mets en place le cahier de réussites.

Le cahier de réussites matérialise les progrès, les réussites de chaque enfant,

uniquement les réussites, les progrès, les nouveaux apprentissages

Ce livre est le fruit de 10 ans de pratique du cahier de réussites.

Prix : 23 euros frais de port compris

>>> Derniers exemplaires, il n’y aura pas de réédition.

Visitez la boutique 🙂

 

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Comment tenir compte de l’hétérogénéité de la classe ?

Hétérogénéité des élèves2019

On a changé d’année mais les difficultés en classe lundi prochain seront les mêmes qu’en 2018 …

 

Quels problèmes ?

 

Les deux gros problèmes qui arrivent en tête :

  • La gestion de l’hétérogénéité des élèves (niveaux très différents)
  • La gestion des comportements des élèves (bavardage, inattention, insultes, …)

Arrivent ensuite :

  • Les problèmes avec les parents
  • Les problèmes avec les collègues

 

Vous avez été 429 à répondre à mon sondage. MERCI.

(Si vous souhaitez ici participer – le sondage est anonyme : cliquez ici pour y répondre)

Je dépouille encore toutes les réponses du sondage.

Je ferai un article sur le blog.

 

Ce qui m’a étonnée puis attristée :

votre manque de solutions à long terme.

Chacune, chacun de vous essaie des trucs, des astuces dans son coin.

Certains trucs fonctionnent un moment puis tout s’écroule.

 

Prenons le problème de l’hétérogénéité.

Une évidence que vous reconnaissez tous,

que l’on pourrait résumer ainsi :

tous les enfants ne marchent pas à 10 mois,

pourquoi devraient-ils tous savoir lire à 6 ans ?

La classe homogène n’existe pas.

Dans un CP (par exemple, mais on a les mêmes écarts en petite section et au CM2), on a en début d’année des élèves qui ne savent pas ce qu’est une lettre et d’autres qui sont capables de dire que dans maman et mamie, on entend la même chose au début ma et que dans ma il y a a.

 

Comment faire pour tenir compte de ces différences ?

 

Vous essayez le travail de groupe.

qui plait d’ailleurs aux enfants

mais la gestion est compliquée

entre les différences de niveaux scolaires,

les différents comportements (ceux qui bossent et ceux qui se reposent sur les autres, ceux qui en profitent pour énerver le copain, …).

Le bazar arrive souvent, plus tôt que vous ne l’aviez prévu…

 

Vous abandonnez cette façon de travailler.

 

Vous essayez alors le travail individualisé.

En théorie, cela semble la solution :

Chaque enfant a son exercice et progresse.

Mais là encore quelle gestion !

25 (voire plus) préparations individuelles (et corrections).

Comment passer voir chacun et apporter ce dont chaque enfant a besoin ?

Comment occuper ceux qui terminent vite ?

Et comment faire avec ceux qui ne travaillent pas quand vous n’êtes pas derrière ?

Vous avez l’impression que la classe est émiettée.

 

Vous abandonnez cette façon de travailler.

 

Vous essayez le tutorat.

Les plus avancés, quand ils ont terminé, aident ceux qui sont en difficulté.

Vous n’êtes pas très satisfait-e : les petits attendent l’aide des grands et la classe devient bruyante quand les enfants travaillent par deux.

 

Vous abandonnez cette façon de travailler.

 

Vous êtes frustré-e, parfois démotivé-e.

Certains d’entre vous me parlent même de sentiment d’échec. 🙁

 

Les formations pédagogiques ne sont pas à la hauteur de vos attentes et de vos problèmes.

La réalité du terrain est méconnue.

 

Face à toutes vos réactions, vos demandes,

j’ai décidé de partager ce que j’ai mis en place dans ma classe pendant 32 ans.

 

Le secret ?

 

Un travail à des niveaux différents sur un même objet.

Je prends le cas du français mais cela peut se faire en math

(je vous en parlerai peut-être une prochaine fois).

  • Je pars d’un texte d’enfant.

puis j’élabore un travail sur différents niveaux.

 

Chacun va apprendre à son rythme, à son niveau

  • à lire
  • à comprendre le fonctionnement de la langue (orthographe, grammaire, conjugaison)

 

Je vous montre un exemple en moyenne section-grande section (4, 5 et 6 ans)

Un exemple en CP (6 et 7 ans)

Un exemple en CE2-CM1-CM2 (9, 10 et 11 ans)

 

Ces exemples sont tirés de mes classes.

 

C’est un outil que vous pouvez copier.

  • Vous aurez des résultats rapidement.
  • Chaque élève pourra travailler à son rythme à son niveau.
  • La classe ne sera pas éparpillée puisque tous les élèves travailleront sur le même texte.

Cet outil ? la phrase-clé.

Je vous envoie un livret de 24 pages qui vous indique comment faire (avec des exemples de fiches).

Cet outil vous servira tout au long de l’année, tout au long de votre carrière,

en maternelle ou en élémentaire.

Grâce à l’ordinateur, vous préparez vos fiches et elles sont modifiées en très peu de temps chaque semaine.

Les enfants prennent plaisir à travailler sur leurs textes et cela a du sens.

Ce livret pour 14 €

Voir la boutique 🙂

J’ai eu la chance de rencontrer Francoise Thébaudin, Fernand Oury, Catherine Pochet, René Laffitte, Marguerite Bialas, Patrice Buxéda et d’autres qui m’ont initiée aux techniques Freinet et à la pédagogie institutionnelle.

Pendant 32 ans, j’ai utilisé la pédagogie institutionnelle.

Je ne fais pas de prosélytisme.

Maintenant je partage.

Si cela peut vous servir, tant mieux 🙂

Bonne rentrée de janvier !

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7 commentaires sur “Comment tenir compte de l’hétérogénéité de la classe ?

  1. Bonjour Isabelle,
    Je suis bien d’accord avec vous. L’expérience que l’on partage ça n’a pas de prix. Je suis une enseignante Freinet à la retraite qui essaie de permettre à des jeunes enseignantes de bonifier leur pratique. J’aime votre blog et j’y puise des idées. J’utilisais moi aussi la phrase-clé et je trouve intéressant d’en avoir écrit la démarche et son utilisation sous la forme d’un livret. Est-ce que ce livret se présente sous forme électronique? Comme je suis au Canada, je pense que les frais de livraison seraient trop importants s’il est sous forme papier.

    1. Merci Monique. Je suis heureuse de savoir que le blog est utilisé. Merci pour votre engagement auprès des jeunes collègues. Si c’est comme en France, ils n’entendent pas ou si peu parler de Freinet ou Oury dans leur formation. Le livret est sous forme papier. Je l’envoie à travers le monde sans problème et avec plaisir 🙂

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Comment faire écrire les élèves tout au long de l’année ?

Faire écrire les élèves une fois, ce n’est pas sorcier. Les faire écrire toutes les semaines en gardant leur désir d’écrire est nettement plus compliqué …

Une méthode (parmi d’autres): le choix de texte.

 

 

Au préalable : comment l’enfant écrit ?

Le choix de texte suppose que les enfants écrivent. Ne tournerait-on pas en rond ?

A l’emploi du temps, le lundi matin, après le quoi de neuf : « j’écris ». Chaque enfant a un cahier de textes (cahier de travaux pratiques : une page blanche en face d’une page lignée).

Après le quoi de neuf, les enfants vont à leur place dans leur équipe de vie.

Trois métiers indispensables à ce moment-là :

  • Le(s) responsable(s) des cahiers distribue(nt) les cahiers.
  • Le responsable des crayons de bois et le responsable des crayons de couleurs installent les pots de crayons dans les équipes.

 

Quand l’enfant a son cahier, il cherche la bonne page. Il apprend : on n’écrit pas n’importe où dans le cahier. Je vérifie. L’ATSEM (assistante maternelle) peut aider ainsi que le(s) « grand(s) » de l’équipe. L’enfant peut alors commencer à écrire. En fait à dessiner une histoire, vraie ou imaginaire.

 

Pendant ce temps, je m’installe à la « table d’écriture ». Un banc est installé près de cette table.

Lorsque un enfant a terminé son dessin, il pose son cahier sur le banc, prend de la pâte à modeler mise à disposition ou des puzzles ou tout autre activité calme prévue et annoncée avant le début de la séance « j’écris ». Il retourne à sa place.

 

J’appelle au fur et à mesure les enfants qui viennent dicter leur histoire que j’écris en majuscules (les enfants tapent leur histoire à l’ordinateur dans la semaine. Ne pas multiplier les difficultés : les lettres du clavier sont en majuscules). Je n’écris pas toute l’histoire, ce serait trop long (j’ai eu jusqu’à 34 élèves). J’écris soit une phrase qui résume l’histoire, soit une phrase importante. Je décide avec l’élève. L’élève retourne à sa place jouer à la pâte à modeler ou aux puzzles.

 

Certains enfants veulent s’entraîner à écrire : ils recopient sous le modèle. Selon la couleur en écriture, je peux faire un modèle en majuscule ou en cursive. Ce travail d’entraînement à l’écriture est payé. La dictée de l’histoire n’est pas payée.

 

Le choix de texte a lieu après la récréation le même jour. Cela aide les petits de la classe à faire le « lien » : j’écris pour raconter, pour être écouté et pour être (é)lu.

Début février, un choix de texte en maternelle

Dans une classe moyenne et grande sections de maternelle. 24 élèves.

Chaque élève a « écrit » un texte le matin.

Tous les élèves sont sur les bancs devant le tableau avec leur cahier posé devant eux par terre. Un petit en comportement « coincé » entre deux grands en comportement.

Je préside. Rémy, jaune en comportement est secrétaire. Il va dessiner les histoires racontées.

La présentation des textes

– Moi, en tant que présidente : Le choix de texte commence. Silence. Qui a un texte à présenter ?

16 élèves lèvent la main. J’écris les prénoms dans les cases préparées à l’avance puis je passe la craie au secrétaire.

 

– Moi, présidente : Arthur a la parole.

C’est un grand en comportement et en histoire. Comme pour tous les moments de parole, c’est un grand qui commence « pour donner le ton ». On intercale des petits entre les grands. Arthur vient devant les autres avec son cahier.

 

« J’ai été chez ma mamie. J’ai vu mon cousin. On a joué au foot.

– Moi, en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire ?

– Laurie : Qui a gagné ?

– C’est mon cousin. Il a mis cinq buts et moi trois.

– Justine : Comment s’appelle ton cousin ?

– Cécilia : Est-ce que t’as fait autre chose chez ta mamie ?

– J’ai mangé.

– Valentine : Qu’est-ce que t’as mangé ?

– Du jambon avec des frites et un yaourt.

– Cloé : C’était bon ?

– Didier : C’est vrai ou imaginaire ?

– Moi en tant que présidente : On passe. Alban a la parole.

– Ma maman.

– Moi en tant que présidente: Qui a une question ou quelque chose à dire ? Anatole.

– Qu’est-ce qu’elle fait ta maman ? (Silence)

– Marion : Est-ce qu’elle joue ?

– Justine : Ça ne joue pas une maman. A quoi elle joue ta maman ?

– Sais pas.

– Moi, en tant que présidente : On passe. Valentine a la parole.

– Je suis allée à la piscine avec mon frère et ma mère et mon père. On a joué et papa, il a plongé.

– Moi, en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire? Alex.

– Est-ce que tu sais nager ?

– Mon père, il m’a portée sur son dos et j’ai eu la tête sous l’eau.

– Léopold : A quoi t’as joué avec ton frère ?

– On a joué à cache-cache. Je me cachais derrière mon père et il bougeait et on a joué au loup. Mon frère n’arrivait pas à m’attraper alors on a changé et c’était mon père qui était le loup.

– On passe. Amaryllis a la parole.

– Ma grand-mère est malade.

– Moi, en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire ? Cloé.

– Qu’est-ce qu’elle a ?

– Sais pas. Elle est à l’hôpital.

– Valentine : T’es allée la voir ?

– J’ai pas le droit pour l’instant.

– Nadine : C’est vrai ou imaginaire.

– Moi : Est-ce que tu es inquiète ?

– Maman dit qu’ils savent pas s’ils vont l’opérer.

– Gustave : Tu voudrais qu’ils l’opèrent ?

– … Je sais pas.

– Moi : Tu voudrais surtout que ta grand-mère guérisse et sorte de l’hôpital.

– Moi : Tu pourras nous donner des nouvelles, au quoi de neuf par exemple.

– On passe. La parole à Thibaud. (Il montre son dessin, qui, pour nous est un gribouillis. Thibaud ne parle quasiment pas.)

– Justine : Est-ce que c’est une maison ? (C’était son histoire de la semaine précédente).

– Camion pompiers. (en fait, on arrive à comprendre « camion pompiers » mais il dit « ca-on-on-é »)

– Léopold : T’as vu un camion de pompiers ?

– Miléna : Est-ce que c’est le camion de pompiers qui a éteint le feu à côté de la maison de monsieur Dupin ?

– Moi : Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

– Miléna : Samedi, monsieur Dupin, il a appelé mon père parce que la maison d’à côté brûlait. C’est mon père qu’a appelé les pompiers.

– Moi : A qui appartient cette maison qui a brûlé ?

– Miléna : A personne.

– Laurie : Est-ce que tu étais dehors pour voir les pompiers dans la rue ?

– Laurie : Moi aussi. Et y avait beaucoup de monde. Elle est toute cramée, la maison.

– Moi : Thibaud, as-tu eu peur du feu ?

– Moi en tant que présidente : On passe. La parole à Olan.

– Je suis allé au supermarché avec papa et maman. On a acheté un camembert.

– Marina : C’est vrai ou imaginaire ?

– Moi en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire ? Nathan.

– Tu l’as mangé ?

– Baptiste : Pourquoi ?

– Je sais pas.

– Marion : T’as acheté autre chose ?

– Monique, l’ATSEM : Est-ce que tu aimes le camembert ?

– Moi en tant que présidente : On passe. La parole à Clia.

– La princesse porte le bébé. Le papa pleure. La police se déguise en bébé.

– Moi, en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire ?

– Olan : Le papa pleure ?

– Ali : Pourquoi il pleure ?

– Parce que la police se déguise en bébé.

– Moi : Est-ce que les papas pleurent parfois ?

– Non, pas papa. C’est maman qui pleure, tout le temps au téléphone et dans sa maison aussi (Ses parents sont séparés. Le matin au quoi de neuf, elle nous a parlé de sa maman qui était loin).

– Moi : Dans ton histoire, la princesse porte le bébé. Où est-ce qu’elle l’emmène ?

– Elle le porte dans ses bras.

– Nadine : Où ils vont ?

– Ils se promènent.

– Tatiana : Et ils sont contents ?

– Oui ! (grand sourire !)

– Moi : Qui est le bébé ?

– Ben, c’est moi !

– Moi : Et tu es contente dans les bras de la princesse ?

– Oui !

– Moi en tant que présidente : On passe. La parole à Guy.

– C’est une voiture qui se transforme en lit et la maison se transforme en voiture et en camion.

– Moi en tant que présidente : Qui a une question ou quelque chose à dire ?

– Rachid : Et y a quelqu’un dans le lit ?

– Y a moi. J’ai un oreiller.

– Nadine : Le lit est dans la maison-voiture ?

– Non ! Y a plus de maison. C’est une voiture.

– Anori : Tu dors dehors ?

– Non ! Dans mon lit.

– Moi : Et tu dors bien ?

– Moi en tant que présidente : On passe. La parole à Mounia.

Mounia, 4 ans, est « petite » dans sa tête. Elle dessine régulièrement des histoires, sait me les dicter mais ne veut jamais les présenter (même si elle s’inscrit à pratiquement tous les choix de texte). Même attitude au quoi de neuf et au conseil. Rien de grave, nous en avons parlé … Quand elle sera plus grande dans sa tête, elle pourra parler … (ce qui arrivera en mai de la même année)

– Moi : On passe. La parole à Didier.

– Le chevalier jaune tue la bestiole vivante.

– Rachid : Pourquoi ?

– Parce qu’elle est méchante.

– Baptiste : Comment il la tue ?

– Avec son épée laser et il tranche la tête et puis la main et puis l’autre main et puis le pied et puis l’autre pied et il a une mitraillette.

– Ali : Elle a fait quoi pour être méchante la bête ?

– Elle a mangé les enfants.

– Marina : C’est vrai ou imaginaire ?

– Moi : Tu as déjà vu un chevalier jaune qui tue une bestiole ?

– Oui … A la télé.

– Nathan : C’est un dessin animé.

– Moi : Les dessins animés ce sont des histoires imaginaires, que des gens inventent dans leur tête et ils les dessinent.

– Ali : Oui, mais c’est vrai que je l’ai vu à la télé.

– Moi : Oui. Ce qui est vrai c’est que tu as vu le dessin animé du chevalier. Mais le chevalier qui tue la bestiole, c’est imaginaire.

– Moi (en tant que présidente) : On passe. La parole à … »

Lorsque les seize enfants inscrits (sauf Mounia) ont présenté leur texte, je résume les histoires d’une ou deux phrases en montrant chaque dessin effectué par le secrétaire :

 

  1. Je suis allée chez ma mamie. J’ai joué au foot avec mon cousin.
  2. Maman joue.
  3. Je suis allée à la piscine avec mon frère, ma mère et mon père.
  4. Ma grand-mère est malade. Elle est à l’hôpital.
  5. J’ai vu un camion de pompiers.
  6. Je suis allé au supermarché avec mes parents. On a acheté un camembert.
  7. La princesse porte le bébé. Le papa pleure.
  8. La voiture se transforme en lit. La maison se transforme en camion-voiture.
  9. Le chevalier jaune tue la bestiole.
  10. Le bonhomme dort.
  11. Je suis allée chez le docteur. J’ai eu une piqûre.
  12. Je suis allé chez le coiffeur.
  13. Mon papa regarde la télévision.
  14. Mon chat mange des croquettes.
  15. Un power rangers tue un loup.

Le vote

J’annonce rituellement : « Vous réfléchissez dans votre tête et vous choisissez deux textes qui vous plaisent et qui peuvent plaire à d’autres. Réfléchissez. »

 

Quelques secondes de réflexion … dans le silence …

 

Puis :

Moi, en tant que présidente : « Qui veut dire pour quel texte il va voter et pourquoi ?

 

– Rachid : Je vais voter pour « la piscine » parce que j’aime bien aller à la piscine et pour la princesse parce que la police se déguise en bébé et c’est marrant.

– Anna : Je vais voter pour la grand-mère d’Amaryllis parce que c’est pas marrant d’être à l’hôpital (elle en sait quelque chose Anna … Elle y va régulièrement. Cf l’histoire y a même plus de quoi de neuf le vendredi.) et pour le chat de Rachel.

– Ralf : Je vote pour le power ranger parce que moi aussi, j’en ai un et pour la police qui se déguise en bébé.

– Baptiste : Je vote pour la piqûre parce que j’aime pas les piqûres et pour le chevalier jaune parce que j’aime les chevaliers.

– Moi : Je vote pour la princesse qui porte le bébé. J’ai été étonnée que le papa pleure… Je me demande s’il ne voudrait pas porter le bébé lui aussi. Et je vote pour « mon chat mange des croquettes » parce que Ella a bien su nous raconter son histoire. Je n’ai jamais vu Félix mais j’ai maintenant l’impression de le connaître un peu. D’autre part, ce n’est pas souvent qu’Ella présente un texte. »

 

Ce moment des avis me semble important. Les enfants apprennent à voter. Au début de l’année, beaucoup votaient pour le texte du copain, pour leur texte. Ça arrive toujours mais de moins en moins.

 

On passe au vote. Le responsable des cubes distribue deux cubes à chacun pour matérialiser les deux voix.

 

– Moi, en tant que présidente : Qui vote pour « je suis allée chez ma mamie » ? (Les doigts se lèvent. Je passe avec une boîte et les enfants qui votent pour ce texte y déposent un cube. On compte les cubes.) 8 voix.

  • Qui vote pour « maman joue » ? 3 voix.
  • Quel est le texte qui a le plus de voix ?

– Olan : Clia 12 voix.

Moi, en tant que présidente : Le texte de Clia « la princesse porte le bébé » est élu et ira dans le journal.

ICI Le livret-formation complet, pas à pas pour mettre en place un journal en maternelle ou en élémentaire 🙂

Nous apprendrons à lire et à écrire avec le texte de Clia.

ICI le livret formation : travail sur la phrase-clé

Nous le mettrons au point l’après-midi.

Le choix de texte est terminé.

 

Le choix de texte a duré 35 minutes.

A partir du texte choisi, un travail en lecture, en français se fait la semaine suivante.

Si cela vous intéresse, voir le livret que j’ai écrit sur ce sujet.

Qui pratique déjà le choix de texte ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.

Et aussi partagez ce texte sur les réseaux sociaux:

  1. si vous pensez que cela peut aider un/une collègue
  2. cela m’encourage à partager mon expérience. Merci 🙂
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Le conte et l’estime de soi

L’estime de soi, la bienveillance, le sujet est, en France plus qu’à la mode… Au Canada, cela fait bien longtemps qu’on y travaille. J’ai découvert sur le net une étude (de 1996) qui cherchait à savoir si le conte pouvait développer l’estime de soi. (réf. En fin d’article). Je vous en fais un résumé commenté 🙂

 

Le manque de confiance, dû souvent à un manque d’estime de soi, est problématique dans les apprentissages, dans la réussite de l’élève. Toutes sortes d’hypothèses sont lancées sur les causes du manque d’estime de soi.

Plusieurs spécialistes de littérature de jeunesse ont lancé l’idée que les contes et la littérature de jeunesse favoriseraient le développement positif de la personnalité de l’enfant. (Voir les travaux de Duborgel, Guérette, Jan et Loiseau). Des psychologues, des psychiatres, des psychanlystes ont aussi utilisé les contes pour aider leur patient. (Voir les travaux de Winnicott, Catherine Picard, Marthe Barraco de Pinto, Odile Carré et bien d’autres).

 

Le conte enrichit les expériences de l’enfant et contribue au développement de son sens critique.Le conte permet l’identification de l’enfant aux personnages. Être un autre à travers un personnage permet de se penser, d’avoir une meilleure connaissance des différents aspects de sa personnalité et de projeter ses désirs, de se construire, de s’inventer, de favoriser ainsi l’estime de soi.

D’abord comment définir l’estime de soi ?

Paradis et Vitaro parlent de regard global sur soi : chacun juge de sa valeur en tant que personne. Pour porter ce jugement, l’enfant doit d’abord acquérir une connaissance de ses caractéristiques personnelles. Lawrence (qui s’est intéressé à l’estime de soi à l’école) définit l’estime de soi comme étant l’évaluation individuelle de la divergence entre l’image de soi et le soi idéal. L’enfant doit être capable d’établir une comparaison entre ce qu’il est et ce qu’il souhaiterait être. Ceci globalement mais aussi sur des situations particulières.

Mais comment aider l’enfant à mieux se connaître ? Comment pourra-t-il avoir un regard positif sur lui, sur ces compétences ?

L’importance de raconter des contes aux enfants

Une des raisons est que le conte a un effet sur le développement affectif et psychologiquede l’enfant.

Le héros du conte est souvent un petit, un faible et il a un gros problème. Les personnages portent en eux les qualités et les défauts des humains mais l’enfant y reconnait de suite le bon, le méchant. L’enfant qui s’identifie à un personnage peut consciemment ou inconsciemment « voir » ses problèmes et peut avoir plus de facilité à s’en dégager (ATTENTION !! Pas de miracle attendu du style : je lis un conte pour x et son problème va disparaitre. C’est beaucoup plus subtil que cela, cela se joue dans l’intime de chacun et c’est souvent l’inconscient qui va travailler). Le contexte du conte peut permet une objectivation : le héros trouve des solutions comme l’enfant pourrait en trouver pour ses propres difficultés. Pour cela, il va traverser des épreuves. (J’ai développé dans un précédent article les raisons de raconter des contes aux enfants. Cliquez ici)

Selon Bettelheim, l’enfant peut se permettre de s’identifier au héros du début de l’histoire quand il sait que ce héros a triomphé. L’enfant pourra penser que la mauvaise opinion qu’il a de lui­ même est fausse. C’est la raison pour laquelle, le conte pourrait favoriser le développement de son estime de soi.

Le conte permet-il de développer l’estime de soi ?

C’est ce que défend Sylvie ROBERGE­BLANCHET, conseillère en littérature d’enfance et de jeunesse au Canada. Je vous présente ici sa démarche. Elle a travaillé avec 40 enfants de 8 à 9 ans. 20 enfants dans un groupe qui ont suivi l’expérience (lecture de contes et activités pédagogiques en lien), 20 enfants dans un groupe de contrôle qui n’ont pas suivi l’expérience.

Ses hypothèses

Les enfants de 8 et 9 ans à qui on aura présenté des contes développeront

  • davantage leur image de soi
  • davantage leur soi idéal
  • atteindront un niveau plus élevé d’estime de soi

L’expérience

L’expérience consistait à lire ou à raconter huit contes. Chaque récit était suivi d’une activité pédagogique permettant d’exploiter certains éléments constitutifs du conte en lien avec la recherche. Cela a duré 8 semaines, au rythme d’une fois par semaine.

Le questionnaire Self­Perception Profile for Children (SPPC), a été retenu afin de mesurer les variables dépendantes de l’image de soi et de l’estime de soi. Les 40 enfants ont été interrogés individuellement.

Un questionnaire sur mesure a été élaboré pour mesurer leur soi idéal.

Les enseignantes des deux classes ont complété un questionnaire (avant et après l’expérimentation) à propos de l’attitude et du comportement des élèves en classe, en dehors des étapes de l’expérimentation, afin de comparer ces informations avec les données recueillies par les autres questionnaires.

Pour sélectionner les contes, une grille d’analyse personnelle a été conçue. Je vous le recopie ci-dessous car je pense qu’elle peut nous être utile en classe pour analyser les contes que l’on souhaite lire à nos élèves.

 

Grille d’analyse des contes

a.    Questions d’ordre général

    1. Le conte peut-il être lu ou raconté à des enfants âgés de 8 et 9 ans ?
    2. À quelle classe ce conte appartient-il ?
    3. De quelle catégorie ce conte fait-il partie ?
    4. Quelle(s) fonction(s) du conte retrouve-t-on dans ce récit ?

b.    Le contenu

    1. L’intrigue présente-t-elle les personnages, le temps, le lieu où se situe l’action ainsi que le problème qui doit être résolu ?
    2. Quels types de personnages retrouve-t-on dans ce conte ?
    3. Le conte repose-t-il sur des valeurs universelles ? Lesquelles ?

c.     L’illustration

    1. L’illustration apporte-t-elle des informations qui ne sont pas contenues dans le texte ?

d.    L’image de soi

    1. Comment les personnages du conte perçoivent-ils et évaluent-ils leurs compétences ?

e.     Le soi idéal

    1. Comment les personnages du conte expriment-ils ce qu’ils aimeraient être ?

f.     L’estime de soi

    1. Comment les personnages du conte expriment-ils ce qu’ils ressentent à propos de la divergence entre leur perception d’eux-mêmes et ce qu’ils aimeraient être ?

g.    Les domaines de compétences

    1. Quels domaines de compétences le conte aborde-t-il ?

 

La sélection des contes

Contes traditionnels retenus : 

Le vaillant petit tailleur de Jacob et Wilhelm Grimm

Riquet à la Houppe de Charles Perrault,

L’enfant qui dessinait les chats (conte traditionnel japonais raconté par Arthur A. Levine)

 

Albums de contes modernes retenus:

Les cinq affreux de Wolf Erlbruch

Le tunnel de Anthony Browne

Malika et le Chat Borgne de Antoine Sabbagh

Contes modernes retenus : 

L’ombre de Plume de Nicole Schneegans

Le prince des voleurs de Jennifer Dalrymple

Les résultats

L’analyse globale des résultats a montré que le développement de l’image de soi des sujets du groupe expérimental et des sujets du groupe de contrôle était comparable, au pré-test et au post-­test.

Toutefois, cette similitude ne s’est pas retrouvée lorsque ces résultats ont été comparés avec les données recueillies par le questionnaire Lawrence, complété par les enseignantes avant le début de l’expérimentation et après celle­-ci.

Les enfants à qui les récits de contes avaient été présentés paraissaient manifester une plus grande confiance en eux-­mêmes en classe, tandis que les enfants du groupe de contrôle semblaient moins confiants.

L’analyse des résultats obtenus par ces derniers a révélé que tous les élèves dont l’attitude ou le comportement s’étaient améliorés en classe,à la suite des récits de contes, avaient connu également une augmentation de leurs résultats dans un ou plusieurs des domaines de compétences évalués (compétences cognitives, sociales, athlétiques, physiques, conduite).

Ces résultats corroborent la première hypothèse de recherche selon laquelle les enfants à qui on aura présenté plusieurs récits de contes développeront davantage leur image de soi.

Pour la seconde hypothèse, selon laquelle les enfants à qui on aura présenté plusieurs récits de contes développeront davantage leur soi idéal : 90 % des enfants de l’étude avaient une idée suffisamment précise de ce qu’ils aimeraient être, et par conséquent, il n’a pas été possible de porter un jugement sur la divergence entre ce qu’ils étaient et ce qu’ils souhaitaient devenir. En outre, même si les données recueillies par les questions de la mise en situation n’appuient pas l’hypothèse de départ, elles n’indiquent pas non plus le contraire.

Finalement, les résultats obtenus ont permis de déduire que les contes ont contribué, dans une certaine mesure, au développement positif de l’estime de soi.

L’auteure de cette étude indique la limite de cette étudequi n’a pas permis aux enfants d’écouter les contes plusieurs fois. Selon Bettelheim, pour que l’enfant puisse croire en une histoire, pour qu’il puisse intégrer dans sa propre expérience du monde son aspect optimiste, il doit l’écouter plus d’une fois. Il ajoute aussi que l’enfant sent, parmi toutes les histoires qu’il entend, celles qui sont vraies pour sa situation intérieure du moment. Mais il est rare que cette prise de conscience soit immédiate, qu’elle survienne dès la première audition du conte.

 La conclusion de Sylvie ROBERGE­BLANCHET

À la maison comme à l’école, parents, enseignantes et enseignants souhaitent que les enfants développent une estime de soi positive. Toutefois, ils se sentent souvent démunis quant aux interventions possibles dans ce domaine. Le récit de conte est l’occasion privilégiée de créer un moment d’intimité avec l’enfant. Par ailleurs, l’exploitation de l’album de conte, dans la perspective abordée par cette étude, pourrait être proposée dans d’autres milieux éducatifs, à la bibliothèque ou à la garderie par exemple, afin de fournir aux enfants plusieurs modèles d’identification dans différents domaines de compétences.

 

Si vous souhaitez lire l’étude complète, voici le lien : https://www.acelf.ca/c/revue/revuehtml/24-12/blanchet.html

 

Ma conclusion

J’ai toujours lu des contes aux élèves (élémentaire, maternelle) et fait un travail pédagogique autour. Depuis 10 ans, j’ai développé les contes en sac en maternelle. Depuis 30 ans, j’utilise le tarot-conte.

Personnellement, j’assiste régulièrement à des spectacles de conte. Le conte n’est pas réservé à l’enfant 🙂

Ce que j’ai observé, senti c’est que le conte ne laisse jamais indifférent les enfants. Quelque chose d’indicible, parfois, bouge. Le bémol que l’auteur indique est important :il faut en effet lire et relire les contes aux enfants (ils le demandent d’ailleurs et chacun a ses préférés).

Je regrette que l’auteur n’ait pas fait mention des différentes études et monographies de psychologues, des psychiatres, des psychanalystesqui ont utilisés les contes pour aider leurs patients. L’auteur mentionne cependant Bettelheim (maintenant critiqué sur certains points). Ces spécialistes disent la subtilité, le temps qu’il faut pour que des situations évoluent. Dans les contes, la magie est présente mais l’utilisation du conte n’est pas magique. Je lis un conte et hop, tout est résolu. Non ! Mais vous vous en doutez 🙂

 

Je laisse la parole à Gigi Bigot, cette grande conteuse pour enfants et adultes, qui a travaillé avec des enfants psychotiques, autistes, caractériels, présentant des troubles d’identité.

 

« Le conte est utilisé comme médiation : les enfants en souffrance psychique, arrivent, grâce aux images symboliques du conte, à reconnaitre leurs angoisses comme quelque chose appartenant à l’universel et à les apprivoiser, sinon à les dépasser. De même que nos rêves nous renseignent sur notre monde intérieur, les contes traditionnels qui nous parlent, nous libèrent et nous font grandir. »

Dans ce cas, l’estime de soi est forcément développée.  🙂 Vous ne pensez pas ?

Info : je ferai bientôt un article sur le dernier Livre de Gigi Bigot Marchande d’étoiles.

 

Remarque : je sais que cette étude était peut-être un peu rébarbative (une fois n’est pas coutume) mais c’est toujours intéressant de voir ce que les universitaires étudient. Je n’ai pas trouvé d’études plus récentes sur le conte et l’estime de soi. Si jamais vous en connaissez, merci de me les indiquer dans les commentaires. Et merci de partager si vous pensez que cela peut intéresser un-e collègue.

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16 raisons de raconter des contes

Les contes ? C’est encore à la mode ? OUI et ils ont même plutôt la côte, que ce soit à l’école, en famille, dans les centre de loisirs ou en thérapie 🙂

Les écrans sont présents dans la vie des enfants dès leur naissance, les films et animations vidéo les sidèrent, pourtant, à chaque fois que je raconte un conte, les enfants (à l’école, à la maison, au centre de loisirs) écoutent, sont bouche bée, applaudissent et en redemandent. Pourquoi ?

  1. Ce sont des récits très simples. Les personnages sont très typés (selon Piaget et Wallon, les enfants ordonnent le monde en deux catégories). L’enfant reconnait aussitôt
  • les bons et les méchants
  • les pauvres et les riches
  • les petits et les grands

 

  1. L’enfant, l’adulte quitte le monde réel pour entrer dans celui de l’imaginaire où tout est possible. Aller dans d’autres mondes, dans d’autres temps, dans d’autres « corps », d’autres « esprit », dans des mondes où les animaux parlent.

Quelques mots suffisent :

  • Il était une fois, …
  • Dans un pays lointain, …
  • Cric crac, c’est l’histoire de …

 

  1. Éveiller la curiosité des enfants

 

  1. Importance de l’imaginaire pour grandir (« meilleur moyen pour dompter les maximonstres » Sendak)

 

  1. L’enfant peut s’identifier au héros (il n’est plus seul) et comme lui, il va pouvoir s’en sortir (développement de l’estime de soi) et devenir maître de son destin (« scénario de gagneur » selon Eric Berne). Le héros peut être :
  • petit
  • seul
  • faible
  • vulnérable
  • en difficulté
  • différent
  • révolté
  • méprisé, moqué
  • il a peur (selon l’âge : de la séparation, de l’obscurité, de l’autre, des objets, du noir, des animaux, de la maladie, de la mort, de l’école, …)
  • il est abandonné
  • il est en rivalité avec des frères ou des sœurs

 

  1. Le conte n’est pas fait que d’ombre, l’enfant y retrouve aussi des plaisirs, des joies connus :
  • aide
  • camaraderie
  • farces
  • fête
  • joie

Mettre des mots sur toutes ces émotions, ces sentiments est important. Le conte permet de jouer avec nos émotions, avec la peur en particulier. « Le petit enfant doit être capable d’avoir peur afin d’être soulagé de ce qui est mauvais pour lui. Il a besoin de voir le mal en d’autres personnes, d’autres choses, d’autres situations. » (Winnicott)

 

  1. Message que l’on retrouve dans les contes : la vie est difficile, pleine de problèmes mais on peut surmonter les épreuves.

 

  1. Plaisir d’un moment partagé
  • Plaisir
  • Magie de la voix et du corps du conteur.
  • L’enfant s’aperçoit qu’il n’est pas seul avec ses peurs, d’autres ont les mêmes peurs que lui
  • Plaisir de la langue, des formules (« tire la bobinette et la chevillette cherra »)

 

  1. Apprentissage implicite de la langue

 

  1. Apprentissage de l’écoute active

 

  1. Raconter pour donner envie de raconter (et s’approprier des récits)

 

  1. Donner le goût de la lecture pour découvrir soi-même d’autres contes

 

  1. Un travail inconscient se fait pour l’enfant (et l’adulte). De nombreuses études de psychologues, psychiatres, psychanalyste le montrent (toutes ne vont pas dans le même sens mais toutes ces études montrent que les contes « stimulent » l’inconscient).

 

  1. Importance de la transmission d’un patrimoine culturel : certains contes datent de la nuit des temps (même s’ils existent sous plusieurs versions > le conte est vivant :)). Le conte est à tout le monde, il parle de l’histoire des peuples, des traditions, des histoires universelles proche des mythes.
  2. Permettre le lien social : écouter le beau témoignage de l’ethnologue Suzy Platiel (https://videotheque.cnrs.fr/doc=4095)

16. Importance de connaitre les contes « traditionnels » pour comprendre les contes détournés.

 

ET VOUS ? Racontez-vous (ou lisez-vous) des contes à l’école ?

Quels sont ceux qui ont le plus de succès ? N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos expériences 🙂

Et partager si vous pensez que cela peut aider un-e collègue 🙂

Pour faciliter l’écoute avec les petits, j’utilise des peluches et le tarot-conte.

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voir la boutique 🙂

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2 commentaires sur “16 raisons de raconter des contes

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En marche en maternelle

Diverses études mondiales insistent sur l’importance de l’activité physique des adultes et des enfants. La marche fait partie de celle qui sont recommandées pour les bienfaits sur le corps et l’esprit et depuis longtemps : il y a 2000 ans Hyppocrate disait déjà que la marche est le meilleure remède pour l’homme.

Marcher: une activité gratuite

Marcher, une activité gratuite mais qui peut rapporter gros.

L’école est en ville, dans un quartier de REP+. Les enfants habitent en immeuble et, au dire des parents, ne marchent pas. Pourtant, pas loin de l’école se trouve un petit bois et un sentier qui mène à un étang.

Avec ma classe de PS, nous marchons tous les mercredis le dernier trimestre. Les parents qui le souhaitent peuvent nous accompagner. Nous emmenons le petit chien de Christine, l’ATSEM de la classe. C’est une joie pour chacun de le tenir en laisse.

Marcher de façon progessive

Pour progresser en marche, habituellement on joue sur 3 facteurs : la fréquence, le temps, l’intensité. La fréquence, c’est une fois par semaine. Nous installons une routine. Le temps, une demi-heure au début puis 2h en fin de trimestre. Nous ne tenons pas compte de l’intensité, trop difficile à travailler avec des petits de 3 et 4 ans. A mi-chemin, nous faisons une petite pause pour boire et manger un petit gâteau.

Découverte de l’environnement

La marche c’est bon pour la santé mais c’est aussi bon pour découvrir le monde qui nous entoure. Les enfants sont curieux. Nous nous arrêtons pour voir une fleur, pour regarder des petits chênes sortir des glands et pour voir les chênes qui sont déjà immenses. Nous nous arrêtons pour écouter les oiseaux. Les enfants sont au fil du temps de plus en plus attentifs à l’environnement.

La marche, aussi une activité de codage, de repérage, de lecture

De retour en classe, nous reparlons de la marche. Je développe quelques photos et les enfants essaient de refaire le chemin.

Les enfants sont très heureux de cette activité.

Dites-moi dans les commentaires si vous pratiquez la marche avec votre classe ? N’hésitez Pas à partager la video si vous pensez que la marche est une bonne pratique. A bientôt

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2 commentaires sur “En marche en maternelle

  1. Nous faisons des sorties natures mais l’an prochain je pense que nous serons plus réguliers, effectivement je n’avais pas imaginé y mettre une progression, merci pour ces conseils

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