Bonjour et Bienvenue !
Je suis une enseignante qui maintenant partage (aussi) ses créations artistiques et sa manière de créer.
C’est par cette facette que je voudrais commencer.
La création ?
Ce fut un rêve pendant des dizaines d’années.
J’ai enfin sauté le pas à mes 50 ans.
OUI ! j’ai attendu d’avoir 50 ans pour prendre crayons, pinceaux (que j’accumulais depuis des années).
J’avais PEUR …
Peur du regard des autres
peur de la page blanche
peur de la technique
peur … (compléter)
Un jour, ce fut le déclic quand un ami mourant me dit :
» j’aurais tant aimé faire de la musique ».
LE CHOC.
Le lendemain, je gribouillais, je peignais (de rage).
J’accumulais mes créations sous mon lit.
Seul mon compagnon les voyait (rapidement).
Puis un jour, il m’a proposé d’encadrer une de mes créations.
Il l’a suspendue dans la salle de séjour,
Quelle frousse quand des amis sont venus.
Mais non, ils n’ont pas ri, ils ne se sont pas moqués.
Juste la petite phrase : « ah, je savais pas que tu peignais ! Tu as d’autres tableaux ? »
Depuis, mes créations sont exposées à la maison, chez des amis, dans un restaurant.
J’ai même édité un livre d’aquarelles sur ma ville natale.
Mais surtout, JE M’AMUSE, je prends du plaisir, j’expérimente, je tâtonne.
ET
je partage mon expérience en toute simplicité.
Après avoir pratiqué l’aquarelle, je m’amuse maintenant avec l’acrylique, l’encre, le collage et toutes les techniques qui croisent mon chemin.
Si vous aussi, vous voulez gribouiller, patouiller, vous amuser,
alors soyez les bienvenus dans mon monde.
Pendant le 1er confinement, en mars 2020, j’ai lancé le défi 100 jours, 100 créations, suivi par des centaines de personnes.
(N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour être au courant des nouvelles propositions de création😉🎉)
Pédagogie
« Ne rien dire que nous n’ayons fait »
F. Oury
Ce blog s’adresse (à l’origine) en particulier à mes pairs, enseignantes et enseignants des classes maternelles et élémentaires. Je sais que les parents sont aussi nombreux à le consulter et je les en remercie. J’y partage mon expérience, mes recettes, mes outils pour faire la classe, pour que les enfants viennent en classe avec le désir d’apprendre, pour que les apprentissages aient du sens.
Depuis juin 2019, j’édite certains jeux que j’avais conçus pour mes classes.
Je parle au passé car après 36 ans de bons et loyaux services, j’ai pris ma retraite (un peu anticipée) pour des raisons familiales.
J’ai eu la chance, en début de carrière, de rencontrer des institutrices et des instituteurs qui ont partagé leurs recettes et qui m’ont permis de faire la classe, de la créer au jour le jour et d’adorer ce métier.
Oui, la théorie est utile MAIS … APRÈS … une fois que la classe tourne, que les élèves sont au travail.
Le plus grand chef a d’abord été commis de cuisine, a d’abord épluché les légumes, nettoyé les casseroles, balayé la cuisine et réalisé quelques plats simples sans forcément tout comprendre. « Mais pourquoi il faut mettre du sel dans le gâteau? Moi je ne mettrais bien que du sucre ». Mais le commis a obéi, suivi les conseils, l’expérience du chef et a appris PLUS TARD que le sel a la capacité d’affaiblir la saveur amer, d’augmenter la saveur sucré et de modifier le goût perçu des aliments car les ions sodium (Na+) stimulent les papilles gustatives.
Tout le monde peut cuisiner.
Une fois une recette maitrisée, libre à chacune, chacun de modifier, de personnaliser la recette de base, de créer.
C’est la même chose pour vous : une fois que vous aurez intéressé les enfants à la grammaire selon une recette, qu’ils progresseront, vous réfléchirez à la théorie qui est derrière, inventerez, créerez des variations. C’est ce que j’ai fait tout au long de ma vie d’enseignante.
On vit d’abord, on comprend après.
Ce blog vous proposera donc des recettes éprouvées. Vous aurez les ingrédients, la marche à suivre et, à votre tour, vous inventerez d’autres recettes, vous innoverez.
Les élèves n’écoutent pas les consignes ?
Les élèves s’ennuient, ne s’intéressent pas malgré toutes vos belles fiches de préparation ?
Les élèves ne travaillent pas au même rythme, ils ont des niveaux très différents ?
Il y a trop de bruit dans la classe ?
Comment faire avec un élève perturbateur ?
Vous n’arrivez pas à gérer plusieurs ateliers en même temps ?
Vous ne savez pas quand et comment évaluer les élèves ?
Vous n’arrivez pas à suivre l’emploi du temps que vous avez mis des heures à concevoir ?
Vous avez des doutes ? des angoisses ?
…
OUI, j’ai eu et j’ai encore parfois des questions, des incertitudes, des inquiétudes. Nous ne travaillons pas avec ou sur des machines mais bien avec de l’humain, toujours différent, singulier.
Malgré tout, il existe des solutions pour chaque problème. Je vous donnerai mes recettes, partagerai mon expérience, mes connaissances, histoire que vous n’ayez pas à réinventer la roue chaque soir devant son cahier-journal. NON ces recettes ne sont pas magiques et rapides, OUI elles demandent du travail. NON je ne suis pas la seule à les utiliser. OUI des études ont montré qu’elles sont efficaces.
La formation professionnelle est un chemin. Marche aujourd’hui, marche demain, c’est en marchant qu’on trace le chemin… Ce n’est pas un parcours du combattant mais il y a des étapes, de temps en temps difficiles. D’où l’importance de ne pas rester seul-e. C’est aussi une recette dont je parlerai.
« C’est à d’autres travailleurs, à ceux qui font ou tentent de faire, que nous offrons notre travail… CROMAGNON de la pédagogie, inlassablement nous taillons nos silex, des outils qui pourront servir à d’autres. » (F. Oury, de la classe coopérative à la pédagogie institutionnelle, p.47)
Qui-suis-je ?
Vous êtes professeur-e des écoles depuis quelques temps.
1 an ? 2 ans ? Plus ?
En tous cas, vous avez une classe, en maternelle ou en élémentaire et vous aimeriez aller plus loin, y voir plus clair, modifier ce qui ne vous convient pas.
Vous êtes au bon endroit ! 🙂
Je suis là pour vous aider, mieux cibler vos priorités, vous faire partager mon expérience.
Je m’appelle Isabelle Robin et je suis demeurée … institutrice (comme disaient F. Oury ou R. Laffitte). J’enseigne actuellement en classe de maternelle dans une école de REP+ (Réseau d’Education Prioritaire). Je reçois régulièrement dans ma classe des professeurs d’école, des atsem (aide maternelle) stagiaires, et aussi des éducateurs, des psychologues scolaires. Durant mes 36 ans de carrière, j’ai enseigné dans toutes les classes de la petite section au CM2 en passant par les classes spécialisées.
Je suis l’autrice de plusieurs livres. J’encadre aussi des stages de pédagogie pendant les vacances et je participe à un groupe d’analyse de pratique. J’interviens dans des séminaires, des congrès en France ou à l’étranger.
J’ai toujours eu à coeur de transmettre ce que d’autres collègues m’ont transmis. Je ne les remercierai jamais assez de m’avoir montré un chemin alors que je piétinais.
Comment je pourrais apprendre à lire au petit Paul ? Pourquoi mes ateliers de lecture, pourtant bien préparés, ne fonctionnent pas ? Comment faire pour avoir l’attention de tous quand je donne une consigne ? Comment régler cette histoire de vol entre Alfred et Gustave ? Comment les faire écrire plus ? Qu’est-ce que je vais dire à la réunion de parents ? Pourquoi, même en sport, c’est la pagaille alors que tous adorent faire du sport ? Comment gérer Alphonse qui s’énerve pour un rien ? Et Maria ? J’ai l’impression qu’elle n’a pas progressé depuis le début de l’année. Est-ce que je vais réussir à boucler le programme ? …
J’ai d’abord rencontré Françoise Thébaudin puis Fernand Oury, Catherine Pochet, René Laffitte, Brigitte Vicario dans les stages puis au sein de l’association Vers la Pédagogie Institutionnelle. Ils avaient un certain savoir, une classe qui tournait. Je leur posais mes questions, ils me répondaient pratique :
– Le petit Paul, si tu veux qu’il apprenne à lire, apprends-lui à écrire !
-Mais comment ?
-Fais un journal de classe.
-Mais comment ?
-Le lundi, tu fais écrire les élèves puis vous choisissez un texte… puis ….
Et le collègue me donnait une recette que j’appliquais scrupuleusement. J’en reparlais avec lui un mois après lorsque j’avais utilisé cette recette plusieurs fois. J’exposais les problèmes rencontrés et ce n’était pas rare d’entendre :
-Oui mais à ce moment-là, as-tu fais ceci, cela comme je te l’avais conseillé ?
-Ah non … J’ai oublié le sel…
Ce n’est que plus tard que je me suis intéressée à la théorie, que j’ai lu des livres. Je suis d’ailleurs retournée à l’université (maîtrise de luinguistique, master de sciences de l’éducation et master de philosophie, psychanalyse et esthétique). Ces études dans différents domaines m’aident à comprendre ce qui se passe dans la classe mais n’ont pas changé mes recettes, et ce, quelques soient les ministres et les programmes. Dans ma carrière, j’ai déjà connu 17 ministres de l’éducation nationale donc quasiment autant de réformes (presque une toutes les deux ans). Mon métier n’a pourtant pas changé : faire vivre 25 enfants (ou plus) dans une classe, petite société, le mieux possible et leur apprendre à lire, écrire, compter. Cela parait un peu caricatural au vu des dizaines de pages des programmes … Mais régulièrement n’entendez-vous pas politiques, journalistes, médias, parents dire qu’il faut revenir aux fondamentaux ? De toutes façons, les domaines du vivre, lire, écrire et compter englobent tous les domaines de la vie si vous ne vous contentez pas de faire des exercices de manuel.
Vous aussi, vous avez besoin des recettes du métier ? Vous avez envie d’ouverture ? D’être un peu guidé-e ?
Ne pas attendre que tout change pour changer sa pratique
C’est mon nouveau défi : partager mon savoir, aider les personnes désireuses de changer leur manière de faire la classe. Cela demande du courage : vous connaissez la complexité de la classe et les différents éléments qui s’entrecroisent (élèves, conditions matérielles, parents, programmes, hiérarchie, collègues, vous, …).
© Des parties de mon travail sont utilisées pour des formations et publications pédagogiques. N’hésitez pas à demander si vous voulez utiliser mon travail. IRo@isabellerobin.eu
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